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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 19:18

Benyamin Netanyahou a triomphé de ses adversaires et des sondages pour remporter les élections législatives de mardi et former une nouvelle fois le gouvernement d’Israël. Résultats après le dépouillement de 99,5% des voix : Likoud: 29 sièges, Union sioniste:24, Liste arabe unie: 14, Yesh Atid: 11,Koulanou: 10, Foyer juif: 8, Shas: 7, Judaïsme de la Torah: 7, Yisrael Beiteinou:6, Meretz: 4

L’atmosphère mi-figue, mi-raisin qui prévalait mardi soir dans le centre-gauche israélien a laissé place la gueule de bois ce mercredi matin.

Alors que les derniers sondages montraient un Likoud à la traîne derrière le centre-gauche et en forte baisse, c’est dans la dernière ligne droite que Nétanyahou, qui a fait preuve d’un activisme forcené, a rattrapé son retard.

Il est finalement passé en tête en récupérant les voix parties vers des formations de l’ultra-droite, celle du religieux Naftali Bennett ou du laïc Avigdor Liberman et en lançant toute une série de promesses : le ministère des Finances ira au très populaire Moshé Kahlon, leader du parti de centre droit, et lui Premier ministre, il n’y aura pas d’Etat palestinien…

Des partisans du Likoud de Benjamin Netanyahu se réjouissent des sondages sortie des urnes le 17 mars 2015 à tel Aviv

Des partisans du Likoud de Benjamin Netanyahu se réjouissent des sondages sortie des urnes le 17 mars 2015 à tel Aviv

M. Netanyahou, au pouvoir depuis 2009 mais donné battu par les sondages, sort grand vainqueur de ces élections annoncées comme un référendum pour ou contre lui, et il est pratiquement assuré d’être appelé par le président Reuven Rivlin à assumer son troisième mandat consécutif, son quatrième en comptant celui de 1996-1999.

M. Netanyahou « a l’intention de se mettre immédiatement à la formation du gouvernement afin d’achever cette tâche dans un délai de deux à trois semaines », a annoncé son parti, le Likoud.

Il devait entreprendre à la mi-journée en vainqueur la visite hautement symbolique au mur des Lamentations à Jérusalem.

Son adversaire travailliste Isaac Herzog a reconnu la victoire de « Bibi ». « J’ai parlé il y a quelques minutes au Premier ministre Benyamin Netanyahou. Je l’ai félicité de son succès et je lui ai souhaité bonne chance », a-t-il dit aux médias israéliens.

Selon les résultats de la commission électorale après dépouillement de la quasi-totalité des bulletins, le Likoud de M. Netanyahu a remporté 23,26% des suffrages, contre 18,73% à la liste de M. Herzog.

Transposé en sièges par les médias, cela donne 30 sièges sur les 120 de la Knesset pour le Likoud, sept de plus que les derniers sondages autorisés en fin de semaine dernière. La liste Union sioniste de M. Herzog aurait 24 sièges.

Moshe Kahlon, salué comme le faiseur de rois de ce cycle électoral, a reçu 10 sièges, Naftali Bennett 8, Yisrael Beitenou aura 6 députés, Torah et Judaïsme Unifié ainsi que le Shas tombent à 7… Et Meretz passe difficilement la barre des 3,25, gagnant 4 députés.

Il manque à Eli Yishaï 10.000 voix pour passer le seuil de la Knesset.

« Un gouvernement fort et stable »

M. Netanyahou a revendiqué la victoire dès mardi soir alors que les sondages à la sortie des urnes donnaient son parti au coude à coude avec l’Union sioniste. « Contre tous les pronostics, nous avons signé une grande victoire pour le camp national sous la conduite du Likoud! », a-t-il lancé devant ses partisans en liesse à Tel-Aviv. A présent, « nous devons construire un gouvernement fort et stable », a-t-il ajouté.

C’est au président Rivlin qu’il appartient à présent de choisir à qui demander de tenter de former un gouvernement. Son choix ne fait guère de doute. Une fois que les résultats officiels auront été proclamés, peut-être jeudi, M. Rivlin il aura sept jours pour décider. D’intenses tractations ont déjà commencé.

M. Netanyahou a déjà pris contact avec le Foyer juif, le parti nationaliste religieux crédité de 8 sièges, ainsi qu’avec les partis ultra-orthdoxes Shass et Liste unifiée de la Torah (7 sièges chacun), et Israël Beiteinou, parti nationaliste du ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman (6 sièges) pour constituer une majorité, a indiqué son parti.libé

Il s’est également entretenu avec un autre allié potentiel, Moshé Kahlon, ancien du Likoud à la tête d’un nouveau parti se proclamant une vocation sociale (10 sièges).

Après avoir laissé planer le suspense sur ses intentions, M. Kahlon a signifié qu’il était prêt à entrer dans un gouvernement dirigé par M. Netanyahou.

La liste de gauche appelée « Camp sioniste » bénéficiait du soutien d’Obama et de la gauche Européenne.

Libération titrait ce matin « Bye Bye Bibi ? » en espérant la défaite du Likoud… Une nouvelle fois la gauche s’est trompée…

 © Moshé Anielewicz pour Europe Israël

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15 mars 2015 7 15 /03 /mars /2015 08:00

Mark Levin, célèbre animateur d’une émission de radio américaine populaire, décrit le président Barack Obama comme «anti-Israël» et le Premier ministre Benjamin Netanyahu comme «le leader du monde libre ».

« Les frontières d’avant 1967 ? Ce serait un suicide national pour Israël », dit-il.

Mark Levin "Netanyahu est le leader du monde libre. J'espère que le peuple israélien le comprendra"

Mark Levin « Netanyahu est le leader du monde libre. J’espère que le peuple israélien le comprendra »

Avocat et auteur américain, Mark Levina été le présentateur de l’émission de radio populaire portant son nom « Mark Levin Show » pendant 13 ans. C’est l’émission de radio la plus populaire dans un certain nombre d’États américains, dont New York. Trois heures de commentaire politique et sociale présentés du point de vue conservateur ainsi que le détail des questions juridiques.

Dans le passé, Levin a travaillé dans l’administration du président Ronald Reagan, et dans les années 1980 il était chef de cabinet du procureur général Edwin Meese pendant l’affaire Iran-Contra (impliquant la vente d’armes à l’Iran à la médiation israélienne).

Ces jours-ci, avec des millions d’auditeurs réguliers, il ne cache pas son affection pour Israël et ses préoccupations au sujet de l’avenir de l’Etat juif à la lumière des derniers développements au Moyen-Orient.

Sa plus grande préoccupation: l’accord sur le nucléaire avec l’Iran.

Q : Le Moyen-Orient est en train de changer et l’Iran gagne le pouvoir au Yémen, la Syrie et l’Irak. L’administration américaine n’a pas pris conscience de cela ?

« Il y a un énorme décalage entre le peuple américain et le président américain en ce momentSi vous regardez les sondages aux Etats-Unis, la majorité des américains pensent qu’il faut attaquer l’Iran.

Je n’encourage pas cela, du moins pas encore, je peux juste dire que le peuple américain voit l’Iran comme une sérieuse menace terroriste non seulement pour Israël, mais pour le monde occidental et aux États-Unis. Il y a un énorme décalage entre le président et le peuple américain, ainsi qu’entre le président et le Congrès.

« Vous avez vu la lettre que le sénateur Tom Coton et 47 autres républicains du Sénat envoyés au régime de Téhéran, les avertissant que tout accord doit passer par le Sénat en vertu de notre Constitution. Tout traité doit être ratifié par les deux tiers du Sénat.

Il est évident que Barack Obama cherche des façons de contourner cela. Nous avons des grandes batailles dans notre propre pays contre ce que cette administration est en train de faire, à la fois de notre Congrès et du public, qui s’opposent à ce que Obama est essaie de faire. « 

Q: Est-ce qu’Obama voir l’Iran avec des yeux différents que nous ?

« Pourquoi Winston Churchill n’a pas vu la montée d’Adolf Hitler et pourquoi Neville Chamberlain a cherché à faire la paix avec Hitler ? À certains égards, nous avons le même problème ici. Nous avons un président qui cherche à apaiser et à faire la paix avec l’Iran, c’est sa mentalité, à mon avis.

« En outre, il a une vraie haine pour [le Premier ministre] Benjamin Netanyahu et tout dirigeant israélien qui ne se plierait pas à ses exigences, qui sont assez radicales quand il s’agit d’Israël et des Palestiniens. Je veux parler desfrontières d’avant 1967 ? Ce serait un suicide national pour Israël. Le peuple américain le comprend.

« Vous devez garder à l’arrière-plan l’esprit d’Obama. Les gens dont il s’est entouré étaient extrêmement radicaux. Cela comprend le professeur Rashid Khalidi de l’Université Columbia, qui fût le porte-parole de Hamas. Ce sont ce genre d’individus qu’Obama a cherché et avec lesquels il s’est lié d’amitié avant d’être élu. C’est son idéologie. Vous avez un mélange de l’extrémisme idéologique et un esprit d’apaisement, qui met en danger Israël et, très franchement, met en danger les Etats-Unis, à mon avis. « 

Q: Pourriez-vous caractériser Obama comme anti-Israël ?

« Je crois qu’il est anti-Israël. Il n’a montré aucune indication contraire, à mon avis. Même lorsque le Hamas tirait des milliers de roquettes sur Israël il y a plusieurs mois, il a freiné les livraisons d’armements au gouvernement israélien parce qu’il ne pensait pas que le peuple israélien devait être défendu. Je ne vois aucune indication que Obama est pro-israélien ».

Q: Est-ce que Netanyahu avait le droit de venir au Congrès et donner sa position ?

« Bien sûr, Netanyahu avait raison. J’étais dans la galerie et c’était un discours très profond.

J’ai dit dans mon émission de radio à mes 8.500.000 auditeurs que quand j’ai écouté Netanyahu il était clair pour moi qu’il était le chef du Monde libre, pas Obama.

Netanyahu parle aux gens libres; Netanyahu parle au gouvernement représentatif; Netanyahu parle contre la menace du terrorisme qui aimerait d’engloutir Israël et bien sûr aimerait rien de plus que de nous frapper à nouveau, comme ils l’ont fait le 9 / 11.

Il a reçu des ovations, réveillant un après l’autre, les deux partis politiques. Je pourrais ajouter, en dépit de la propagande, que les démocrates soutiennent aussi Netanyahu. Lorsque vous avez une grande majorité du peuple américain et les membres du Congrès qui soutiennent Israël et soutiennent ce que Netanyahu dit, les démocrates aussi. « 

Q: Pourquoi Obama a-t-il été si opposé au discours de Netanyahu?

« Je pense que Obama tente de gérer et contrôler le message aux USA. Or Netanyahu a permis de parler de la réalité du danger iranien et de fournir un point de vue contraire. Je pense que les anciens présidents américains n’auraient jamais accepté de négociations avec l’Iran. George W. Bush a cherché à isoler ce régime, il a utilisé des sanctions économiques pour affamer ce régime, et nous avons utilisé d’autres méthodes pour faire pression sur l’Iran.

« Maintenant, sous ce président, nous négocions, et le régime iranien voit qu’Obama s’attaque au premier ministre d’Israël. Il donne aide et réconfort au régime en place en Iran.

Imaginez tous ces gens en Iran qui ne souhaitent pas vivre sous la tyrannie théocratique. Toutes ces personnes qui souhaitent voir un gouvernement différent et travaillent pour instaurer un gouvernement différent. Imaginez comment ils se sentent quand ils écoutent Obama et ses substituts à la fois ici et en Israël promouvoir cette paix bidon. Vous ne pouvez pas faire la paix avec un régime comme celui-ci. Ce régime ne veut pas la paix, ce régime veut la victoire. « 

Q: En 2009, Obama a eu l’occasion de changer fondamentalement le régime iranien lorsque le soulèvement populaire a commencé, mais il était absent. Croit-il encore que le changement est possible en Iran ?

« Je ne suis pas sûr que je peux savoir ce qui se passe dans son esprit. Regardez ce qui s’est passé au Moyen-Orient depuis qu’il est devenu président.

Il n’a pas pu solutionner le problème irakien et il a retiré chaque soldat américain, laissant un vide énorme à combler pour les islamo-terroristes, et c’est ce qu’ils font.

Obama annonce encore et encore qu’il n’enverra pas de troupes américaines au sol. Si vous ne allez pas à envoyer des troupes, n’en envoyer pas, mais arrêtez de l’annoncer à l’ennemi « .

Q: Peut-être qu’Obam considère les Iraniens comme ceux qui peuvent équilibrer les sunnites. Est-ce qu’il préfère les chiites?

« L’armée irakienne est essentiellement contrôlée par l’armée iranienne. Vous avez deux califats au Moyen-Orient, les sunnites et les chiites.

Dans le cas de l’Iran, ils contrôlent la Syrie, ils ont frappé au Yémen de sorte qu’ils contrôlent ce pays, ils contrôlent maintenant l’Irak et ils contrôlent le Liban. C’est remarquable.

« Ensuite, vous avez ISIS, l’État islamique, les autres islamo-terroristes -… Ils ont leur propre califat. Ils ont conquis la Syrie et l’Irak et cherchent à faire bien pire.

C’est ce qu’Obama a créé… Si vous êtes israéliens, il faut être fou pour ne pas voir la situation dangereuse créée par Obama et tout ce qu’il est en train de négocier.

Obama n’a pas les compétences, la capacité ou les motivations habituelles d’un président américain ! « 

Q: Si je devais dire que le président américain ne représente pas les valeurs américaines, serais-je tort ?

« Eh bien, je ne pense pas qu’il représente les valeurs américaines. Mais il a été élu deux fois. »

Q: Comment est-ce arrivé ? Comment a-t-il été réélu ?

« Vous remarquerez la deuxième fois, le taux de participation était plus faible que la première fois. Les républicains ont un talent pour désigner des candidats très peu en phase avec le peuple américain. Les gens comme moi cherchent à changer cela cette fois-ci.

« Obama aurait dû être rejeté. Il a été un président très faible, l’économie était faible, ses politiques à bien des égards étaient impopulaires, mais il a remporté un certain nombre d’électeurs pas défaut. »

Q: Est-ce qu’Obama laissera un héritage?

« Oui, il a un héritage. Il a fait plus de dégâts au système constitutionnel et économique américain que tout autre président dans l’histoire américaine moderne. Et, je pourrais ajouter, il a fait plus de dégâts dans nos relations avec nos alliés que tout autre président.

Je pense que les ennemis du monde libre, les ennemis de la civilisation occidentale, sont plus forts que jamais, veulent conquérir plus de territoires que jamais et sont plus dangereux. Voilà ce que laisse en héritage Obama ».

Q: Lorsque vous comparez l’administration Reagan, dans laquelle vous avez servi, à l’administration actuelle d’Obama, voyez-vous le même pays?

« Cela me rend malade de voir ce qui se passe dans mon pays. Quand un président dit qu’il veut transformer fondamentalement l’Amérique, il veut transformer quoi ?

Je considère l’Amérique comme le plus grand pays de la Planète.

Plutôt que l’exportation de nos valeurs et de nos croyances et de nos principes dans le monde entier, ce président fait le tour du monde et démolit le peuple américain. Je n’ai jamais vu quelque chose comme ça.

« Il est plus serein maintenant qu’il a remporté son second mandat et il est le pire président qui soit.

Avant il était au moins un peu plus prudent maintenant qu’il ne l’est plus… Il ne prend plus de gant !

C’est juste un moment tragique pour l’histoire de l’Amérique, et le moment ne pouvait pas être pire, quand le mal absolu est le président des États-Unis. Il nous a frappé comme un pot sur la tête « .

Q: A quel président dans l’histoire des États-Unis pouvez-vous comparer Obama ?

« Je ne peux le comparer à personne, il est juste si terrible. Il est parmi les cinq pires présidents, peut-être les trois pires présidents. »

Méfiez-vous des opportunistes

Q: Mardi prochain, Israël tiendra une élection nationale.

« C’est un grand espoir que Benjamin Netanyahu soit réélu, pour le bien d’Israël et, en général, le bien du monde libre. S’il est rejeté, ce que cela signifie ?

Cela signifie que l’une des rares voix à dire la vérité sur ce qui se passe dans le monde, à propos de la liberté, de la démocratie et de la vérité face au terrorisme et à la barbarie, cette voix sera éteinte.

Netanyahu est le seul, lui et peut-être le premier ministre du Canada, et assez remarquablement le président de l’Egypte, le général Sissi et le roi de Jordanie et quelques autres, mais c’est tout.

« Comme je l’ai dit plus tôt, pour moi Netanyahu est le leader du monde libre.

J’espère que les gens en Israël se rappelleront qu’après la tragédie de la Seconde Guerre mondiale les Britanniques ont rejeté Winston Churchill…

A mon avis ce sera une terrible tragédie si le peuple israélien rejettent Netanyahu, car il est si cruciale pour leur défense et si cruciale pour le monde libre « .

Q: Les adversaires de Netanyahou ont-ils raison?  A-t-il détruit les relations entre Israël et les Etats-Unis?

« Le peuple américain et le peuple israélien sont les meilleurs amis. Le gouvernement américain et le gouvernement israélien, en général, sont les meilleurs amis !

Le problème n’est pas Netanyahu, le problème est Obama. C’est un problème non seulement pour Israël, il est problème pour le peuple américain et les Etats-Unis.

Obama est un problème pour de nombreux alliés dans le monde entier qui sont recroquevillés et prient pour qu’arrive la fin de son mandat.

« Je comprends que les gauchistes et les opportunistes en Israël veulent défaire Netanyahu. C’est ce que font les gauchistes et les opportunistes dans mon pays. Ils sont tout les mêmes qu’ils parlent hébreu ou anglais.

Mais n’importe qui d’intelligent comprend qu’Israël a un chef unique à un moment très important de son histoire.

« Si Netanyahu perd, à mon avis, vos ennemis le verront aussi.

Ils verront qu’un premier ministre fort, qui n’a jamais céder aux pressions, a été battu par le peuple israélien. Ce sera interprété par les Iraniens, par ISIS, par le Hezbollah, le Hamas et tous vos ennemis comme un acte de faiblesse du peuple israélien. Je suis préoccupé par cela. « 

Q: Vous avez dit que Netanyahu refuse de succomber à la pression. Il l’a prouvé quand il a insisté pour parler au Congrès. Est-ce qu’il va le payer ? A-t-il aider à contrecarrer l’accord émergents avec l’Iran ?

«Je ne sais pas si cela va changer quoi que ce soit parce que Obama est très idéologues, très forte têtes, très mince à la peau.

Mais je pense que c’était important pour le premier ministre d’Israël de faire ce discours pour Israël et le monde libre afin que de plus en plus de gens puissent l’entendre.

Alors que cela va changer quelque chose ?

Je ne sais pas si cela va changer quoi que ce soit, pas plus que Abraham Lincoln’s Gettysburg Address n’a changé quelque chose, mais c’était un discours très important à un public très important et je suis très heureux qu’il l’ait fait « .

© Traduction Moshé Anielewicz pour Europe Israël

Interview Israel Hayom -

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 08:00

La communauté juive de France est particulièrement éprouvée après l'attentat de la porte de Vincennes. Beaucoup de juifs ressentent la nécessité de "faire leur Alyah". C'est quoi l'Alyah ? L'Alyah est un mot hébreu qui signifie littéralement "ascension" ou "montée".  Mais concrètement, ce mot désigne le fait d'immigrer en Israël...
 
Longue tradition

Cette immigration a commencé bien avant la création d'Israël. Pendant des siècles, il y a eu des Alyoth très ponctuelles. Il s'agissait d'une immigration religieuse pour habiter près de lieux saints du judaïsme. Résultat, en 1880 on estime que 25.000 juifs religieux vivaient en territoire de Palestine, alors sous domination ottomane, parmi un demi-million d'arabes. 
 

Avant la création d’Israël  

A partir des années 1880, les choses s'accélèrent. On parle à présent d'Alyah laïque ou sioniste.
 La première véritable Alyah a lieu entre 1880 et 1903. Elle a une visée politique. Les 25.000 juifs qui y participent veulent à terme créer un Etat. Le plus souvent, ils fuient les pogroms de Russie et vont créer en Palestine  des colonies agricoles. 
 Jusqu'à la création d'Israël en 1948, il y aura cinq autre Alyoth. Des vagues d'immigration successives dans les années 1910, 20, 30 et 40. Les juifs viennent de Russie, d'Europe centrale, de l'Allemagne nazie et de l'Autriche.
 

Après 1948 

Après la naissance d'Israël, le nouvel Etat sera peuplé par plusieurs autres vagues d'immigration.
 On assiste logiquement à un pic d’immigration au moment de la création d'Israël avec les survivants du génocide et des juifs venus des pays arabes. Dans les années 50, il y aura notamment des français, et dans les années 90, on observe un deuxième pic après la chute du communisme en URSS et en Europe de l'est.
 

Alyah encouragée par Israël

L’Etat hébreu fait beaucoup pour favoriser cette immigration. L’Agence juive  accompagne les candidats. Des conseils sont donnés avant le départ. Il faut prouver ses origines juives, faire des démarches administratives, être déterminé et un séjour préalable en Israël est même conseillé. 
 Quand la personne arrive définitivement en Israël, le ministère de l'Intégration est là pour les premières démarches : assurance maladie, carte d'identité, somme d'argent, apprentissage de l'hébreu, aide au logement ou encore conseils pour trouver un travail.
 

Juifs de France    

Aujourd'hui, les juifs de France sont plus nombreux à faire leur Alyah. Leur nombre a doublé en un an, selon les dernières estimations de l'Agence juive, pour atteindre le chiffre de 7.000 personnes en 2014. Pour la première fois, la France est en tête des pays d'émigration vers Israël, devant l'Ukraine, la Russie et les Etats-Unis.
 Entre 500.000 à 600.000 juifs vivent en France. C'est la 3eme communauté juive mondiale derrière Israël et les Etats-Unis.


Ecoutez l'emission ICI

Source France Info

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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 18:59

Comme de nombreuses entreprises ont récemment commencé à proposer des " SmartWatches ", une combinaison entre une montre-bracelet et un téléphone cellulaire, Samsung déploie cette semaine son " Gear S " en Israël...
Ce gadget fonctionne avec le système d'exploitation Tizen (OS), et bénéficie de la 3G et du WiFi, permettant des connexions au réseau internet sans avoir besoin de recourir a la connexion Bluetooth d'un téléphone cellulaire a proximité. Il faut également la munir d'une carte SIM afin de faire fonctionner cette montre comme un téléphone.
Malgré sa petite taille, les utilisateurs peuvent taper à l'aide d'un clavier virtuel ou bien utiliser la reconnaissance vocale pour dicter leur texte.
Cette montre est relativement puissante, elle est équipée d'un processeur bi-processeur de 1 GHz avec 512 Mo de RAM et 4 Go de disque dur, permettant de stocker et de faire fonctionner diverses applications.
La smartwatch dispose d'un écran tactile Super AMOLED 2,0 courbé avec une résolution de 360 x 480 pixels.
La smartWatxh résiste à l'eau et la poussière, elle est munie d'un GPS mais ne dispose pas de caméra integrée.
La montre est vendue 2.199 shekels en Israël....
Source Koide9enisrael

 

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 20:41

                            Signature de la charte de l'ONU- 1945

                                 

Cet article fait suite et complète La légalité des implantations, et Comment réduire à néant le mythe des « colonies israéliennes ». Il sera suivi d’un quatrième et dernier de cette série qui traite du droit international qui gouverne le statut juridique des Palestiniens et des Israéliens en Judée Samarie.

Il existe un débat, superficiellement abordé dans les médias car il est relève du droit international, pour savoir qui peut décider de reconnaitre la Palestine comme nouvel Etat membre de l’ONU. Est-ce l’Organisation des Nations Unies, le Conseil de sécurité ou l’Assemblée générale ?

Au cours du débat, vous n’entendrez jamais que l’ONU a voté une résolution, la résolution 80 de sa charte*, qui lui interdit d’approuver la demande de l’Autorité palestinienne.

Lorsque cette résolution fut votée, elle fut officieusement appelée la « clause du peuple juif », car elle conserve intacts tous les droits accordés aux Juifs par le Mandat britannique pour la Palestine, même après l’expiration dudit mandat les 14/15 mai 1948.

De quoi s’agit-il

La résolution 80 de la charte de l’ONU a force de traité international car la Charte des Nations Unies dans son entier est un traité international. Appliquée au cas de la Palestine, elle explique que les Droits qui ont été donnés aux Juifs sur la terre d’Israël ne peuvent être modifiés d’aucune façon, sauf si un accord de tutelle entre les États ou parties concernées avait transformé le mandat en tutelle, ou en « territoire sous tutelle ».

En vertu du chapitre 12 de la même Charte, l’ONU avait une fenêtre de trois ans pour ce faire, entre le 24 Octobre 1945 (date où la Charte des Nations Unies est entrée en vigueur) et le 14/15 mai 1948, date où le mandat a expiré, et l’Etat d’Israël a été proclamé.

Comme aucun accord de ce type n’a été passé pendant ces trois ans, les droits donnés aux juifs dans le mandat britannique sur la Palestine ont force exécutoire, et l’ONU est bloquée par cet article 80. Elle n’est même pas autorisée à le modifier.

L’ONU n’a donc aucune possibilité de transférer une partie des Droits qui ont été donnés au peuple juif sur la Palestine à une entité non-juive, l’Autorité palestinienne en l’occurrence. Tous les juristes de l’ONU le savent, et buttent sur cette résolution incontournable.

De quels Droits parle-t-on

Parmi les plus importants des Droits conférés aux Juifs, figurent ceux de l’article 6 du Mandat, qui reconnait aux Juifs le droit d’« immigrer librement sur la terre d’Israël et d’y établir des colonies de peuplement ».

Sous le mandat britannique, toute la Palestine était réservée à l’établissement du foyer national juif et du futur Etat juif indépendant, en confirmation de ce qui avait été décidé lors de la conférence de paix de San Remo en Avril 1920.

Aucune partie de la Palestine concernée par le mandat britannique n’a été donnée pour la création d’un Etat arabe, car les droits des Arabes à l’autodétermination leur ont été accordés ailleurs : en Syrie, en Irak, en Arabie, en Egypte et en Afrique du Nord, et il fut créé 21 Etats arabes contemporains à cet effet, sur une immense masse terrestre qui va du golfe Persique à l’océan Atlantique. Contre un seul Etat pour les Juifs, en Palestine historique.

Il n’y a donc, d’un point de vue juridique pour l’ONU, aucune possibilité de créer encore un Etat arabe indépendant sur le territoire spécifique de l’ex-Palestine mandataire réservée à l’auto-détermination juive, et plus particulièrement en Judée, en Samarie et à Gaza.

Créer un tel état sur les terres juives serait illégal en vertu de l’article 80 de la Charte des Nations Unies, et outrepasserait l’autorité juridique que l’ONU s’est elle-même donnée. L’ONU est totalement bloquée, quelle que soit sa volonté politique actuelle.

D’une manière plus générale, il est bon de rappeler qu’aucun article de la Charte des Nations Unies ne donne ni au Conseil de sécurité, ni à l’Assemblée générale, ni au Conseil de tutelle, le pouvoir de créer un État indépendant. Si ce pouvoir avait existé, l’ONU serait un pouvoir législatif universel qui pourrait faire ou défaire les États par sa propre volonté, et elle mettrait en péril l’ordre mondial.

L’ONU n’a donc aucun pouvoir légal pour créer un état, ou confisquer une partie du territoire d’un autre Etat. Ileana Ros-Lehtinen, élue Républicaine de Floride d’origine cubaine et responsable du comité des Affaires étrangères du parlement américain a d’ailleurs demandé au Congrès, en août 2011, de voter des sanctions punitives contre l’ONU s’il s’obstine à donner droit à la demande des Palestiniens à la création d’un Etat.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

http://www.algemeiner.com/2011/09/22/article-80-and-the-un-recognition

* Article 80 de la Charte des Nations Unies :

1. Except as may be agreed upon in individual trusteeship agreements, made under Articles 7779, and 81, placing each territory under the trusteeship system, and until such agreements have been concluded, nothing in this Chapter shall be construed in or of itself to alter in any manner the rights whatsoever of any states or any peoples or the terms of existing international instruments to which Members of the United Nations may respectively be parties.

2. Paragraph 1 of this Article shall not be interpreted as giving grounds for delay or postponement of the negotiation and conclusion of agreements for placing mandated and other territories under the trusteeship system as provided for in Article 77.

http://www.yale.edu/lawweb/avalon/un/unchart.htm#art80

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23 novembre 2014 7 23 /11 /novembre /2014 21:04

Article de 2011

 

Ces jours-ci, Jérusalem fait les gros titres des journaux au Moyen-Orient à cause de l'intention d'Israël de construire une passerelle pour les piétons à la porte des Maghrébins [1]. De nombreux ponts ont été construits en Israël sans éveiller la moindre critique dans le monde arabe et musulman, mais il suffit qu'Israël ait un projet à proximité du Mont du Temple (tunnel ou fouilles)  pour qu'immédiatement les porte-parole du monde arabe et musulman se mettent à gesticuler et crier amèrement.

 

Dans cet article nous allons essayer d'expliquer comment et pourquoi.

 

Jérusalem (tout au moins la vieille ville et le Mont du Temple) est une exigence politique palestinienne depuis sa libération de l'occupation jordanienne il y a plus de 40 ans, bien qu'elle n'ait jamais été la capitale de quoi que ce soit dans l'Islam, et même pas la capitale de la région Palestine après la conquête musulmane du VIIème siècle. La capitale était Ramla. Ce qui pose la question : quelle est l'origine de la sainteté de Jérusalem dans la religion qui a été fondée et a grandi dans le désert d'Arabie, devenu aujourd'hui l'Arabie Saoudite ? D'où vient ce statut de troisième lieu saint de l'Islam alors que Jérusalem ne figure même pas une seule fois dans le Coran ?

 

Pour ce faire, nous devons examiner l'évolution du concept de sainteté de Jérusalem dans l'Islam. Le prophète de l'Islam, Mahomet a dû faire face à de sévères critiques à la Mecque par les membres de sa tribu qui lui reprochaient le fait que la religion qu'il leur apportait n'était rien d'autre que "asatir alawalin", les légendes des anciens, c'est-à-dire les écrits religieux des Juifs et des Chrétiens car la plupart des histoires du Coran sont des copies des histoires de la Bible. Ces critiques ont été rapportées à Mahomet par un ami très proche, un Juif du Yémen, Caab. Le fait que l'Islam était perçu comme une copie des autres religions était préjudiciable et c'est en quelque sorte, pour obtenir une légitimité que Mahomet a essayée de convertir trois tribus juives qui vivaient dans une oasis du désert appelé Kaybar, à côté de Médine.

 

Dans ce but, il décréta que l'on prierait comme les Juifs en se tournant vers le nord, c'est-à-dire vers Jérusalem, mais cela ne suffit pas à les convaincre et ils n'embrassèrent pas l'Islam. Mahomet leur fit la guerre et à l'issue du combat, il égorgea les hommes et captura les femmes, y compris la fille d'un des chefs, Tsafia, qu'il pris pour femme. Après avoir éliminé ces tribus juives, il n'avait plus aucun intérêt à maintenir la direction de la prière vers Jérusalem et il institua comme orientation, le sud, la direction de la Mecque, ville qu'il conquit par la suite, dont il brula toutes les idoles et dont il fit une ville sainte.

 

À cette époque, Mahomet possédait un groupe de partisans dans la ville de Taïf située à deux jours de marche de la Mecque. Quand il se rendait à Taïf ou qu'il en revenait, il avait l'habitude de passer la nuit dans un village du nom de Al Jarana et la tradition musulmane raconte qu'à côté du village se trouvaient deux lieux de prières, la mosquée proche (al masjid al adna) et la mosquée la plus éloignée (al masjid al aqsa). C'est dans l'une d'entre elles qu'il avait l'habitude de prier avant de partir pour la journée à Taïf ou quand il revenait de la Mecque. LeCoran (sourate 17,1) rapporte qu'un soir un miracle s'est produit, le Créateur a emmené Mahomet à la Mosquée la plus éloignée pour lui montrer ses miracles. Les contemporains de Mahomet ont compris le verset littéralement parce qu'ils savaient que "la mosquée Al Aqsa" se trouvait à coté du village de Taïf. Jusqu'à sa mort, en 632, Mahomet ne s'est jamais rendu à Jérusalem.

 

Six ans après la mort de Mahomet, Jérusalem fut conquise sans combat lorsque l'évêque Sophrone ouvrit les portes de la ville à la formidable armée du IIème Calife, Omar ibn Al Khattab. Sophrone servit de guide pour une visite de Jérusalem au calife et à son entourage, dans lequel se trouvait également Caab, l'ami juif de Mahomet. Quand ils arrivèrent à l'entrée du mont du temple, Caab se déchaussa, vraisemblablement à cause [du verset de l'exode, Moïse au buisson ardent [2] ] "ote ta chaussure" lié à la sainteté du lieu.

 

Le Calife Omar le voyant faire, lui demanda d'expliquer pourquoi il enlevait ses chaussures et Caab lui répondit que c'était en raison de la sainteté du lieu. Omar se fâcha en lui disant qu'il essayait d'introduire des idées juives dans l'Islam et lui ordonna de remettre ses chaussures immédiatement car l'endroit où il se trouvait n'était pas un lieu saint. Cette anecdote est racontée par le grand historien de l'Islam, Al Tabari et signifie qu'en 628, Jérusalem qui venaient d'être conquise par les Musulmans n'étaient pas considérés par eux comme un lieu saint.

 

Vingt cinq ans après la mort de Mahomet, les califes de la dynastie des Omeyyades ont transféré la capitale de l'empire musulman de la Mecque  à Damas, soulevant la colère des habitants de  la Mecque  fidèles à Mahomet et à son héritage. La génération suivante fut témoin de la transformation de Damas qui, grâce au butin accumulé par le pillage de la Perse, de Byzance et de nombreux autres endroits,  se transforma en ville de la richesse, du luxe, des fêtes, de la débauche et de l'ivrognerie, ce que ses habitants ne considéraient pas comme une abomination. Cette dépravation morale conduisit les habitants de  la Mecque, fidèles à l'héritage de Mahomet à déclarer que les habitants de Damas étaient des hérétiques, ils s'organisèrent en 680 sous le commandement de Abdallah ibn al-Zubayr et se révoltèrent contre le Calife de Damas et empêchèrent les habitants de Damas de se rendre à  la Mecque en pèlerinage du Hadj. Certains attribuent la révolte d'Abdallah ibn al-Zubayr aussi aux événements difficiles qui eurent lieu en 680, lorsque les forces armées du Calife Omeyyade Yazid ibn Moawia tuèrent la plupart des rebelles dont Hussein ben Ali, de la ville de Karbala au sud de l'Irak. Hussein Ben Ali était le petit-fils de Mahomet, sa mère était Fatima, la fille de Mahomet et son père étaient Ali le cousin de Mahomet et IVème Calife dont les partisans jusqu'à nos jours, sont les Chiites. Mais le lien de parenté d'Hussein avec Mahomet ne l'a pas aidé à obtenir une reconnaissance : il fut décapité et sa tête fut apportée à Damas pour prouver au calife que le chef de l'opposition chiite était mort. Le calife plaça la tête sur sa table durant un mois pour que cela serve de leçon à tous ceux qui lui rendaient visite. Certains suggèrent que Abdallah ibn Al-Zoubayr, le rebelle de la Mecque, était en réalité un partisan du chiisme et c'est pour cela qu'il a empêché les habitants de Damas, vivant à l'ombre du calife, meurtrier d'Hussein Ben Ali, de se rendre à  la Mecque  pour le pèlerinage du Hadj. À cause de la dépravation morale sévissant à Damas ou à cause de la cruauté du calife à l'encontre du petit-fils de Mahomet, les habitants de Damas et des environs furent privés du Hadj par les habitants de  la Mecque, des Bédouins, experts dans l'art de la guerre et habitués à l'usage de l'épée ; le Calife Yasid ben Moaawi a été obligé de chercher un lieu de remplacement pour le pèlerinage, de façon à renforcer son statut. Le soulèvement politique et militaire de  la Mecque dura huit ans et pendant ce temps, il fallait continuer à faire le pèlerinage annuel qui est un des piliers de l'Islam. Que pouvaient-ils faire ? Ils cherchèrent un lieu de remplacement pour le Hadj, un lieu avec une aura de sainteté permettant au calife d'instaurer un nouveau lieu de pèlerinage à la place de la Mecque.

 

Durant cette période, de nombreux Juifs et Chrétiens se convertissaient à l'Islam, probablement simplement en apparence, afin d'être libérés du fardeau des lourdes taxes qui leur étaient imposées ; en rejoignant l'Islam, ils transportèrent dans leur cœur et dans leurs paroles, la vénération de Jérusalem, la Ville Sainte et ainsi l'idée de la sainteté de Jérusalem s'est introduite dans l'Islam. Le calife décida que Jérusalem serait un lieu de pèlerinage mais il avait besoin de la validation des écrits de l'Islam pour justifier religieusement cette décision. Dans ce but, on prit le verset du Coran qui raconte le miracle du voyage de nuit de Mahomet vers la mosquée la plus éloignée et on lui accola une nouvelle interprétation révélant que la mosquée El Aqsa se trouve à Jérusalem et que Mahomet y a été transporté de nuit, est monté dans les cieux, a été rejoint en chemin par les prophètes des religions précédentes (juives et chrétiennes) Adam, Seth, Abraham, Moïse, Aharon, Jésus... Dans les cieux, ceux-ci ont prié derrière Mahomet, ce qui signifie qu'ils ont accepté sa souveraineté et que le Judaïsme et le Christianisme ont transmis le sceptre de l'autorité à l'Islam. Tout cela s'étant produit sous le Trône de Gloire, c'est-à-dire que la domination de l'Islam sur le Judaïsme et le Christianisme est une décision prise par le Créateur lui-même..

Il fallait aménager un lieu pour le Hadj à Jérusalem et c'est ainsi que le Dôme du Rocher a été construit au milieu du Mont du Temple de façon à être visible de tous les environs et il a été bâti avec huit murs pour souligner que sa sainteté est le double de la Kaaba à la Mecque qui elle, n'a que quatre murs. C'est ainsi que l'on a falsifié des traditions orales (Hadith) attribuées à Mahomet pour montrer que la sainteté de Jérusalem est supérieure à la sainteté de la Mecque.

 

Après huit années de rébellion dirigée par Abdallah ibn al-Zubayr , la dynastie des Omeyyades a réussi à le tuer et à instituer à nouveau le Hadj à  la Mecque  et les histoires sur Jérusalem furent abandonnées. Elles furent à nouveau utilisées par Saladin au XIIe siècle quand le chef musulman voulait encourager les soldats combattant contre les Croisés. Après la libération de Jérusalem, celle-ci fut à nouveau abandonnée principalement pour éviter de saper l'hégémonie de la Mecque  et de Médine.

L'histoire du voyage nocturne de Mahomet à Jérusalem est très importante pour l'Islam car elle justifie le fait que l'Islam est une religion qui n'est pas apparue dans ce monde pour vivre en paix avec les religions antérieures mais pour les remplacer, pour les détruire et pour se construire sur leurs ruines. C'est pour cela que l'Islam a islamisé les personnages importants de la Torah et de la Bible qu'il a construit des mosquées à la place des synagogues, à la place des églises et des monastères et a établi des lois d'humiliation pour les Juifs et les Chrétiens. L'étoile jaune [3] est une invention musulmane du IXème siècle. De nombreux concepts philosophiques et religieux de l'Islam sont des copies de la source juive. Selon l'approche de l'Islam, les Juifs puis après eux, les Chrétiens ont déformé puis falsifié les écrits saints et donc Celui qui siège dans les cieux, s'est mis en colère contre eux (selon le Coran chapitre 1, verset 7), leur a retiré la prophétie, l'a donné à Mahomet et c'est ainsi que le Judaïsme et le Christianisme ont perdu leur signification religieuse. Par conséquent, l'Islam ne reconnaît pas l'existence de lieux saints pour ces religions et donc toute revendication juive ou chrétienne concernant un quelconque lieu saint est une affirmation erronée de la part de religions ayant été abrogées. Les Musulmans ne sont donc pas impressionnés du tout par la revendication juive sur Jérusalem, ni par le fait que Jérusalem était la capitale du royaume juif à l'époque du 1er et du 2ème temple, en raison d'un argument simple : David et Salomon étaient musulmans ! Et ce n'est pas étonnant : selon le Coran de (chapitre 3, verset 19) " la religion d'Allah est l'Islam" c'est ainsi que l'Islam a islamisé même le Seigneur de l'Univers.

 

En conséquence, la revendication israélienne sur la souveraineté de Jérusalem est en contradiction fondamentale avec la foi islamique qui affirme que le Judaïsme a achevé sa tache dans le monde et donc qu'il est, à Dieu ne plaise, strictement interdit aux Juifs de contrôler l'endroit par où Mahomet est monté au ciel (selon l'histoire inventée) et de là l'entêtement palestinien à s'approprier de Jérusalem. Les Juifs peuvent vivre sous l'aile de l'Islam et de ses lois mais ils ne peuvent pas conquérir une terre qui a été musulmane, et évidemment pas, contrôler la ville à partir de laquelle Mahomet est monté dans les cieux. Le contrôle de Jérusalem donnerait aux Palestiniens une légitimation islamique, équivalente à la légitimité religieuse du roi d'Arabie saoudite du au fait qu'il est le gardien de  la Mecque  et de Médine. Inversement, s'ils renonçaient à Jérusalem, ils seraient accusés par de nombreux Musulmans de trahir l'Islam.

Les Musulmans fidèles à leur religion savent qu'elle est venue au monde non pas pour vivre à coté des religions antérieures, juive et chrétienne, mais pour les remplacer et se construire sur leurs ruines. Ainsi la lutte entre l'Islam et le Judaïsme est la lutte entre "Din el Hak" la vraie religion qui est l'Islam, et "Din el Batel" la religion abrogée, le Judaïsme. En voyant ce qui se passe en Israël depuis les 63 dernières années, ils frémissent : les Juifs sont retournés dans leur pays et l'ont conquis des Musulmans. Puis ils ont conquis Jérusalem et la prochaine étape sera la construction du Temple et le retour du Judaïsme à une religion pertinente et bien vivante. Que sera alors le sort de l'Islam, la religion qui est venue remplacer le Judaïsme ? Le retour des Juifs dans leur terre et dans leur ville est un danger pour l'Islam en tant que religion, et les actions d'Israël à Jérusalem sont considérées par les Musulmans comme un danger théologique bien plus que comme un problème territorial, national ou politique.

 

L'alliance permanente entre religion et politique dans l'Islam a transformé le problème théologique en problème politique, et donc la question de la sainteté de Jérusalem dans l'Islam trouve son expression politique : Mahomet essaie d'établir son statut religieux et public auprès des Juifs grâce à la direction de la prière vers Jérusalem, les califes de Damas l'adoptent comme lieu de pèlerinage en raison d'un problème politique de rébellion à  la Mecque puis Saladin l'utilise pour inspirer ses soldats. Les Palestiniens, aujourd'hui, ont adopté Jérusalem comme sceau de légitimité religieuse de leur état, dont l'établissement pourtant n'est pas assuré. Ils savent que s'ils s'avisent de laisser le Mont du Temple aux Juifs, les fanatiques de l'Islam se lèveront, le Hamas, les Frères Musulmans et Al Qaïda et ils seront accusés de trahison envers l'Islam. C'est la raison pour laquelle leurs porte-parole répètent sans cesse qu'ils n'établiront pas leur État palestinien sans Jérusalem comme capitale.

 

Le lien entre la question de Jérusalem et la politique s'exprime aussi d'une autre façon : tout le monde sait que la source du désaccord entre les Chiites et les Sunnites est une question politique, à savoir qui était le calife légitime au milieu du septième siècle  : Ali Ben Abi Taleb, le quatrième calife ou bien Moawia ben Abi Sofian, gouverneur de Damas qui s'est révolté contre Ali et est devenu le Vème calife. Moawia est le premier calife de la dynastie Omeyyades et Yasid, son fils, est celui qui a consacré Jérusalem comme lieu de pèlerinage alternatif. Yasid est également celui qui a décapité Hussein Ben Ali et donc les Chiites (qui sont les partisans d'Ali et de ses descendants) considèrent la dynastie des Omeyyades comme leurs ennemis éternels et leurs actions comme illégitimes. Par conséquent, la sanctification de Jérusalem était inacceptable pour les Chiites et leur troisième lieu saint est la ville de Najaf dans le sud de l'Irak, lieu de sépulture d'Ali. Aujourd'hui, la politique s'en mêle et transforme aussi cette question : les dirigeants chiites de l'Iran et du Hezbollah ne peuvent pas laisser la question d'Israël de côté, alors ils se sont joints au cœur de ceux qui exigent "de libérer Jérusalem de la griffe des sionistes", bien que selon leur tradition, Jérusalem ne soit pas une ville sainte.

 

La réalité historique de Jérusalem influe aujourd'hui sur les dirigeants de l'État d'Israël : d'une part Jérusalem est la ville vers laquelle converge la foi juive, la religion juive et ses rituels depuis le roi David jusqu'à aujourd'hui, elle est la capitale de la nation juive depuis 3000 ans et c'est vers elle que conflue l'espoir et les prières des Juifs des quatre coins du globe, d'autre part, c'est la ville que l'Islam a adoptée uniquement parce qu'elle était Sainte pour d'autres, la ville dont la sainteté créée le problème de la légitimité de l'Islam et les problèmes politiques de l'empire musulman depuis l'époque de Mahomet jusqu'à nos jours.

 

Est-ce que le Judaïsme va accepter en se résignant le narratif religieux musulman qui exclut le Judaïsme et s'approprie de son Lieu Saint,  le Temple, s'approprie de ses prophètes et de ses pères fondateurs ou bien va-t-il faire valoir son droit à exister en tant que religion bien vivante, attaché à ses Lieux Saints qui n'abdique pas devant des tribus du désert qui non contentes d'avoir conquis la géographie d'Israël essaient aussi de conquérir son histoire et sa théologie fondamentale.

 

Par conséquent tout ceux pour qui la sainteté d'Israël est précieuse doivent hausser le ton et empêcher le gouvernement [israélien] de considérer la ville Sainte comme une propriété immobilière, de la vendre contre l'illusion de la paix avec ceux qui ne nous considèrent pas comme ayant des droits sur notre pays, juste pour rester au pouvoir.

 

Jérusalem n'est pas un autre morceau de terrain ou une maison appartenant au gouvernement israélien mais le cœur de tout le peuple d'Israël. Et s'il faut construire à Jérusalem un pont, il faut le construire sans se soucier des revendications de ceux qui nous dénient le droit de vivre dans notre ville sainte et dans notre pays.

 

Le Peuple juif n'a aucune objection contre l'identité islamique de la Mecquede la même façon nous devons réclamer des Musulmans qu'ils abandonnent leurs revendications sur Jérusalem et cessent leur guerre religieuse, le Jihad, qu'ils ont déclaré contre nous, juste parce que nous sommes retournés dans notre pays et dans notre capitale historique. La paix réelle n'adviendra au Moyen-Orient qu'après et seulement après que les Musulmans aient reconnu le droit du Peuple juif à vivre dans son pays et dans sa ville Sainte.  © Mordechai Kedar

Mordechai Kedar est chargé de cours au département d'arabe et chercheur associé au Centre Begin-Sadate d'Etudes Stratégiques, Université Bar-Ilan.

Adapté de l'hébreu par Danilette

 


Notes de la traductrice :

1]  Voici la passerelle qui menace de s'écrouler mais qu'il est interdit de réparer au mépris des risques ! link

 

 

2]  "Or, Moïse faisait paître les brebis de Jéthro son beau-père, prêtre de Madian. Il avait conduit le bétail au fond du désert et était parvenu à la montagne divine, au mont Horeb. 2 Un ange du Seigneur lui apparut dans un jet de flamme au milieu d'un buisson. Il remarqua que le buisson était en feu et cependant ne se consumait point. 3 Moïse se dit: "Je veux m'approcher, je veux examiner ce grand phénomène: pourquoi le buisson ne se consume pas."4 L'Éternel vit qu'il s'approchait pour regarder; alors Dieu l'appela du sein du buisson, disant: "Moïse! Moïse!" Et il répondit: "Me voici."5 Il reprit: "N'approche point d'ici! Ote ta chaussure, car l'endroit que tu foules est un sol sacré!" 

3] lire les articles : signedistinctifsorigine du nom Bouskila

 © http://danilette.over-blog.com 

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22 novembre 2014 6 22 /11 /novembre /2014 22:42

AVERTISSEMENT : LA GRANDE MAJORITÉ DES TEXTES UTILISÉS DANS CES VIDÉOS PROVIENNENT DES ANCIENS MANUSCRITS BIBLIQUES DATÉS DE PLUSIEURS MILLIERS D'ANNÉES ET DONT LA FIABILITÉ A ÉTÉ DÉMONTRÉE PAR LES EXPERTS.

Le conflit israélo-palestinien disséqué - Partie 1

Le conflit israélo-palestinien disséqué - Partie 2

Le conflit israélo-palestinien disséqué - Partie 3

Le conflit israélo-palestinien disséqué - Partie 4

Le conflit israélo-palestinien disséqué 5

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 18:12

Le porte-parole de Tsahal a annoncé que deux soldats de Tsahal ont été blessés mardi après-midi par une explosion à la frontière libanaise, dans la zone de Har Dov. Les deux soldats ont été blessés moyennement et leur vie n'est pas en danger... 
 

Plus tôt, la chaine de télévision Al-Manar, chaine appartenant au Hezbollah, a rapporté que de puissantes explosions avaient été entendues dans la région de Har Dov, prés de la frontière israélienne. Selon les rapports, une grande quantité de fumée a été vu qui s'échappait du site. 

En réponse à l'attaque, le site de nouvelles libanais " Al Meyadeen "  a indiqué que Tsahal avaient effectué des tirs d'artillerie dans la région de Kfar Shouba et de Al-Haraba en représailles. On apprend également par ce journal que l'explosion qui a blessée les deux soldats s'est produite au passage d'un véhicule blindé de Tsahal. 
L'armée israélienne a envoyé deux hélicoptères sur les lieux pour évacuer les deux soldats blessés.
Déja dimanche, Tsahal s'est affronté avec l'armée libanaise au même endroit. 
Les forces de Tsahal avaient ouvert le feu sur des suspects qui tentaient de s'infiltrer en Israël, apparemment pour mener une attaque terroriste. 
Un soldat de l'armée libanaise avait été blessé durant l'incident, cela laissant penser que cette tentative d'infiltration était menée par l'armée libanaise elle-même.

Source Koide9enisrael

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 21:31

Décidément, il est difficile en Israël de faire des prévisions fiables, même à très court terme. Alors que la guerre à Gaza et la baisse de l’activité qui s’en est suivie laissaient prévoir une baisse des recettes fiscales, voilà que le Service israélien des Impôts publie des chiffres inattendus pour le mois d’août...
 

Recettes fiscales : récupération rapide

Même les experts les plus chevronnés ont été pris de court : les recettes fiscales du mois d’août se sont élevées à 21,3 milliards de shekels, soit 15 % de mieux qu’en août 2013. Les recettes de l’impôt sur le revenu ont augmenté de 19 % alors que la fiscalité indirecte a augmenté de 11 % « seulement ».
Comment expliquer ce sursaut des recettes fiscales en août alors que la guerre à Gaza aurait dû, au contraire, réduire les versements d’impôts de la part des entreprises situées non loin de la zone du conflit ? À Jérusalem, les experts du Trésor expliquent qu’une grande partie de la hausse des recettes fiscales s’explique par le report en août de la date de paiement des impôts qui auraient dû être payés en juillet.


Déficit public : baisse inattendue

En raison de l’opération militaire Roc solide, le fisc israélien a autorisé un report de la date limite du paiement des impôts, aussi bien de la TVA que de l’impôt sur le revenu. Autrement dit, les pertes fiscales enregistrées en juillet (au moment du déclenchement du conflit) ont déjà été récupérées au mois d’août (après le cessez-le-feu).
La récupération fiscale du mois d’août a contribué à une autre surprise d’ampleur : le déficit public est tombé de 2,7 % du PIB en juillet à 2,6 % en août. L’an dernier à la même époque, le déficit public atteignait le taux de 3,3 % du PIB.


« Israël », une valeur sure ?

Ces chiffres renforcent la promesse de Yaïr Lapid, le ministre des Finances, qui refuse catégoriquement toute augmentation des impôts en 2015 pour financer la guerre à Gaza. Désormais, la baisse du déficit donne au gouvernement israélien une bonne marge de manœuvre pour financer les dépenses militaires, même en laissant filer le déficit d’un-demi-point de PIB supplémentaire, voire d’un point entier.
Yaïr Lapid continue à exprimer en public son optimisme vis-à-vis de l’économie israélienne. À l’occasion de l’inauguration officielle de la nouvelle Bourse de Tel-Aviv, il a déclaré cette semaine : « Après 50 jours de combats, il est le temps de revenir à une économie forte et stable, une économie créative et optimiste, qui croît en elle-même » ; et d’ajouter : « Si Israël était une action boursière, je l’achèterais aujourd’hui, avant que l’action ne prenne trop de valeur ».


Source Hamodia

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 17:30

La Turquie développerait-elle secrètement un arsenal nucléaire dans le plus grand secret ? C’est ce que spécule  le site Slate, qui a repris les informations communiquées par Hans Rühle, un expert  allemand en armes de destruction massive, au quotidien Die Welt. Il pense que le pays chercherait à concevoir une bombe atomique pour se doter d’un système de défense convaincant vis-à-vis d’Israël et de l’Iran...
 

Il affirme que ces projets expliquent pourquoi les services secrets de l’Allemagne espionnent la Turquie depuis 1976. Rühle a lui-même tenu un poste à responsabilités au ministère de la Défense de ce qui était alors la République Fédérale d’Allemagne, autrement dit, l’ex-Allemagne de l’Ouest au cours des années 1980, et il insinue qu’il a eu connaissance d’informations qui corroboreraient cette thèse.
Il dit également qu’une multitude d’indices convergent vers la notion que le Président turc, Recep Tayyip Erdogan, a ordonné le lancement d’un programme nucléaire militaire dans son pays, bien que la Turquie ait toujours dénié avoir de telles intentions.
Il cite l’exemple de la construction de deux centrales nucléaires. Alors qu’il est traditionnellement d’usage, au terme de ce type de projets, que les pays donneurs d’ordre confient également le soin de la production de l’uranium et du retraitement des déchets nucléaires aux firmes qui ont édifié les centrales, la Turquie n’a rien signé avec ses partenaires, le russe Rosatom, le français Areva et le japonais Mitsubishi. Selon Rühle, il s’agit d’un signe qui montre que les Turcs ont l’intention de se charger eux-mêmes de la production de leur uranium, et du retraitement des déchets nucléaires afin d’en extraire les 1% de plutonium qu’ils contiennent pour les besoins de cet arsenal atomique.
Dans ce domaine, ils pourraient bénéficier du soutient technique du Pakistan, un pays allié qui coopère déjà avec la Turquie sur le plan scientifique, et qui dispose lui-même de l’arme atomique.
Enfin, Rühle note que la Turquie a lancé un programme de développement de missiles moyenne portée. Or, il affirme que ce type d’armement ne convient que pour des armes de destruction massive, en raison de leur charge et de leur manque de précision.

Source Express.be
 

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