Que Dieu vous bénisse !
Si nous désirons avoir de la puissance dans notre témoignage pour Christ, et dans notre lutte contre Satan, nous devons être remplis du Saint-Esprit. Mais combien y en a-t-il qui convoitent ce bien pour en tirer gloire ? Nous devons discerner clairement les raisons qui nous font solliciter la puissance du Saint-Esprit. Si notre mobile n’est pas de Dieu, ni en harmonie avec Lui, nous ne pourrons certainement pas l’obtenir. Le Saint-Esprit de Dieu ne tombe pas sur la chair ; Il descend seulement sur l’esprit nouvellement créé par Dieu.
Le Calvaire précède la Pentecôte : le Saint-Esprit n’est pas disposé à revêtir de puissance des hommes et des femmes qui n’ont pas été traités par la Croix. Le chemin qui conduit à la chambre haute de Jérusalem passe par le Calvaire. Seuls ceux qui sont conformés à la mort du Seigneur peuvent recevoir la puissance du Saint-Esprit. La Parole de Dieu affirme que la sainte huile de l’onction ne doit pas être répandue sur la chair de l’homme (Ex. 30/32). La sainte huile de Dieu ne sera donc pas répandue sur la chair, qu’elle soit excessivement souillée ou hautement raffinée. Là où la marque de la Croix fait défaut, l’huile de l’Esprit est absente. Par la mort du Seigneur Jésus, Dieu prononce Son verdict sur tous ceux qui sont en Adam. Comme le Saint-Esprit n’est pas descendu avant que la mort du Seigneur Jésus ne fût un fait accompli, le croyant de même ne saurait attendre cette puissance si la Croix du Seigneur Jésus est encore absente de son expérience. La plénitude de la puissance du Saint-Esprit suit l’acceptation expérimentale de la Croix.
La chair est pour toujours jugée devant Dieu et condamnée à mort par Lui. Est-ce que nous ne tentons pas l’impossible lorsque nous désirons pour cette chair, non pas la mort, mais la parure du Saint-Esprit ? Quel est notre but après tout ? Une réputation ? la popularité ? le succès ? Ceux qui sont inspirés par des mobiles mélangés seront incapables de recevoir le baptême du Saint-Esprit.Nous estimons peut-être que nos mobiles sont purs, mais notre Souverain Sacrificateur, par diverses circonstances par lesquelles Il nous fera passer, nous permettra de voir ce qu’il y a vraiment dans notre cœur. Nous ne discernerons Sa véritable intention que lorsque l’œuvre que nous avons en main aura échoué, et que nous aurons été méprisé et rejeté.Tous ceux qui ont vraiment été utilisés par le Seigneur ont passé par ce chemin. Le moment où nous recevons la puissance vient après que la Croix a accompli son œuvre.
Mais n’y a-t-il pas un grand nombre d’enfants de Dieu qui, sans avoir jamais fait cette expérience plus profonde de la Croix, sont néanmoins puissants dans leur
témoignage et accomplissent une œuvre considérable pour le Seigneur ? La Bible indique qu’il existe une huile sacrée qui ressemble beaucoup à l’huile sacrée de l’onction, mais n’est pas
l’huile sainte (Ex. 30/33). Elle est composée comme l’huile sacrée de l’onction, mais N’EST PAS l’huile sainte.
Ne vous laissez pas tromper par vos succès ou votre réputation. La seule chose à noter, c’est si l’ancienne création, avec tout ce qu’elle acquiert par la
naissance, a passé par la Croix ou non.
Une puissance que nous possédons avant que la chair ait été livrée à la mort n’est certainement pas la puissance du Saint-Esprit. Ceux qui ont du discernement spirituel se rendent bien compte qu’un tel succès n’a aucune valeur spirituelle. On ne reçoit la vraie puissance de Dieu qu’après avoir condamné sa chair. Le dynamisme du Saint-Esprit ne peut trouver d’issue d’aucune autre manière.
En recherchant la puissance de l’Esprit, nous devons garder notre pensée claire et notre volonté alerte, pour nous protéger contre les contrefaçons de l’ennemi.
Nous devons laisser Dieu libérer notre vie de tout ce qui est impur, contraire à la justice de Dieu, ou simplement douteux, afin que notre être entier puisse être présenté au Seigneur.
En recevant les ressources du Saint-Esprit, le croyant voit grandir la sensibilité de ses organes spirituels. Il doit garder son homme intérieur continuellement
libre, pour permettre au Saint-Esprit de livrer passage à sa vie dans son être et par son être. Garder l’homme intérieur libre, c’est le maintenir en état de fonctionner pour le
Saint-Esprit.
Watchman Nee, extrait de l’homme spirituel
Le prix pour transmettre la vie de résurrection.
Lorsque mon champ d’activité s’est élargi, j’ai constaté que cette profonde dépression est le problème n°1 de nombreux chrétiens. Pendant les camps ou les week-ends de jeunes, j’ai découvert que des sourires courageux cachaient souvent des cœurs qui souffraient, et en écoutant des récits douloureux, j’ai pu dire : “Oui, je sais tout cela. J’ai souvent éprouvé ce sentiment de désespoir, indéfinissable, mais pourtant tragiquement vrai”.
Relisant la Parole de Dieu, je m’aperçois que les hommes dont Dieu s’était beaucoup servi en savaient long sur cette dépression. Moïse fut un homme de Dieu remarquable. Dieu s’était servi de lui pour libérer de la servitude une foule d’esclaves rebelles, et pourtant dans un moment de dépression, il dit à Dieu : “Je ne puis pas, à moi seul, porter tout ce peuple, car il est trop pesant pour moi. Plutôt que de me traiter ainsi, tue-moi, je te prie … et que je voie pas mon malheur…” (Nb 11/14).
Elie avait été un magnifique témoin de Dieu face à l’opposition des prêtres de Baal. Pourtant, soudain, il s’effondra, prit la fuite devant Jezabel qui en voulait sa vie, et s’assit sous un genêt, priant Dieu de lui ôter la vie : “C’est assez ! Maintenant, Eternel, prends mon âme …” (1 Rois 19/4).
Par le ministère de Jonas, toute une ville s’est tournée vers Dieu, et a été sauvée. Pourtant Jonas fit lui aussi la même prière : “Maintenant, Eternel, prends-moi donc la vie, car la mort m’est préférable à la vie” (Jonas 4/3).
Et pourtant Dieu s’est merveilleusement servi de chacun de ces hommes et ils auraient dû être remplis de joie. Apparemment, ils n’avaient aucune raison d’être découragés.
La dépression et le découragement semblent être les armes favorites du malin. Personne n’en est exempt, mais il semblerait qu’il se serve de cette arme contre ceux qui se sont activement engagés au service de Dieu, des hommes et des femmes chez lesquels il discerne de grandes capacités latentes. Esaïe écrivait à propos du serviteur de l’Eternel : “Et moi j’ai dit : c’est en vain que j’ai travaillé, c’est pour le vide et le néant que j’ai consumé ma force” (Esaïe 49/4). Parlait-il de son propre ministère, ou bien faisait-il allusion à celui du Seigneur ? S’il parlait du Seigneur, c’est que celui-ci avait éprouvé la souffrance d’un cœur brisé lorsque, apparemment, le ministère ne portait pas de fruits; cependant, lui était sans péché et persévéra jusqu’à la victoire finale.
Personnellement, je trouve que cette tendance au désespoir constitue l’un des meilleurs tests pour juger une œuvre qui a été accomplie pour Dieu. C’est un sentiment auquel tous ceux qui travaillent dans les pays musulmans ont à faire face continuellement, mais ils ne sont pas les seuls à l’éprouver. Il est bien plus difficile de supporter cet état que d’affronter une opposition ouverte ou une souffrance physique. Ces dernières peuvent provoquer le découragement mais la dépression qui mène à l’abattement total est bien plus profonde.
Paul écrit à propos de sa propre expérience : “…Ayant ce ministère, selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage” (2 Cor. 4/1). Plus loin, dans le même chapitre, il répète : “C’est pourquoi nous ne perdons pas courage” (v. 16). Au milieu de ce chapitre admirable, il donne la raison de sa confiance, le moyen par lequel il a surmonté la tendance au désespoir et à l’abattement. La version Le Livre propose la traduction suivante des versets 8 et 9 : “Nous sommes pressés de toutes parts par les difficultés mais nous ne sommes pas écrasés ni anéantis. Nous sommes perplexes parce que nous ne connaissons pas le pourquoi des évènements, mais non désespérés. Nous sommes pourchassés, mais Dieu ne nous délaisse jamais. Nous sommes terrassés, mais nous nous relevons et continuons”. Paul brosse quatre tableaux dans son langage : celui d’un soldat engagé dans une guerilla, celui d’un voyageur embarrasé pour choisir un chemin, celui d’un réfugié que Dieu ne délaisse jamais, et le paroxysme est atteint dans l’image du boxeur qui est souvent envoyé au tapis sans pour autant être mis hors de combat. Maintes et maintes fois Paul se trouvait terrassé, mais il se relevait et continuait le combat. Et il tire lui-même la leçon de toutes ces images au verset 12 : “Ainsi la mort agit en nous, et la vie en vous.”
Nous avons à payer le prix si nous avons à transmettre à d’autres la vie de résurrection de Jésus-Christ. L’expérience montre qu’il n’y a jamais communication de vie nouvelle sans souffrance personnelle de la part du serviteur. Si nous ne nous tenons pas fermement à ce principe fondamental du service, il nous arrivera souvent d’être découragés et abattus. En jetant un coup d’œil sur les cinquante années que j’ai déjà passées à servir Dieu, j’aperçois une longue suite de coups apparemment du genre à mettre “KO”, mais qui, par la grâce de Dieu, ne furent que des coups qui mettent à terre. À chaque fois, j’ai dû me relever, surmonter la tendance au désespoir, me remettre au combat et, avec le temps, il s’est avéré que chaque coup ayant provoqué une chute avait été l’occasion d’étendre mon champ d’activité.
Charles Marsh, extrait de “Passer à l’action”, éditions Farel
« Lors donc que Jésus eut appris que Lazare était malade, il resta deux jours encore dans le lieu où il était … Lorsque Marie fut arrivée là où était Jésus, et qu’elle le vit, elle tomba à ses pieds, et lui dit : Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort » (Jean 11/6 et 32).
Lazare était malade, alors ses soeurs ont fait prévenir Jésus afin qu’il vienne et qu’il prie pour lui. Considérez l’attitude du Seigneur : il a reçu un message
urgent et il agit comme s’il n’était absolument pas intéressé. Il s’est attardé encore deux jours.
Supposez que vous avez envoyé un mot à votre pasteur pour lui faire savoir que vous êtes très malade, qu’il doit immédiatement venir prier pour vous, et qu’il ne se
dérange pas avant deux jours. Que diriez-vous alors de lui ? Il vaut mieux ne pas essayer de le deviner. Mais savez-vous que c’est là ce que Jésus a fait à l’égard de Lazare ?
Après avoir reçu la requête urgente, il ne s’est nullement pressé. Pouvez-vous imaginer le désappointement de Marthe et de Marie lorsque le messager est revenu ?
Elles l’ont questionné :
- « Qu’a dit Jésus ?
- Rien.
- Vous voulez vraiment dire qu’il n’a rien répondu ? Est-ce qu’il va venir ?
- Je n’en sais rien.
- Mais qu’a-t-il fait ?
- Il est parti dans une autre direction et il a encore prêché.
- Faut-il comprendre qu’il n’est pas pressé de venir ?
- Oui, il a agi comme si cela ne l’intéressait pas. »
Quelle déception ! N’avez-vous jamais prié alors que vous aviez l’impression que le Seigneur restait indifférent ? Il ne vous a pas guéri immédiatement alors que vous désiriez intensément la délivrance. Vous aviez là une douleur, vous êtes venu devant l’estrade, on a prié pour vous … et la douleur n’a pas bougé ; vous avez été déçu.
C’est ce qui est arrivé pour Lazare et ses soeurs. Le Seigneur n’a manifesté aucun intérêt, et ce fut pour Marthe et Marie un véritable désappointement. Cependant,
le Seigneur était réellement ému et il savait très bien ce qu’il faisait. Il voulait accomplir un miracle encore plus grand qu’une guérison, et c’est pour cela qu’il a laissé mourir Lazare. Cela
ne veut pas dire qu’il fera pareillement pour vous !
Le Seigneur s’est donc attardé deux jours avant de venir rejoindre Marthe et Marie, qu’il trouve en pleurs. Pourquoi ? Parce que leur frère est mort. Et elles font
des reproches à Jésus :
- « Seigneur, si tu étais venu plus tôt, il ne serait pas mort.
- Marie, ne t’inquiète pas, il ne fait que dormir.
- Dormir ? Tu devrais aller le sentir ! »
Ne voyez-vous pas que le Seigneur avait un désir plus grand que celui de guérir Lazare ! C’est pourquoi il a pu affirmer : « Crois seulement, et tu verras la gloire
de Dieu ».
Vous connaissez le grand miracle que Jésus a réalisé … Quels sont les moyens qu’il a employés pour instruire les deux soeurs ? C’est la méthode de l’attente, du retard, de la patience. Dieu n’est
pas toujours aussi pressé que nous le sommes. Il peut retarder l’exaucement de votre prière, ajourner votre guérison pour des raisons qui sont les Siennes. Il a déclaré à Marie que « tout est
possible à celui qui croit ». Il n’essayait pas de détruire sa foi, mais au contraire de la multiplier en la faisant passer par l’école de la déception.
Savez-vous pourquoi Dieu vous amène parfois à l’école du désappointement ? C’est afin que votre foi ne repose pas sur vos pensées, sur votre connaissance, sur votre expérience, mais sur Lui.
Un texte de Walter Beuttler, extrait du livre « Dieu ton guide », éditions Viens et Vois
Cette technique fut conçue par Franz Anton Mesmer, un médecin et faiseur de miracles qui accomplit des guérisons des plus spectaculaires. Ce médecin allemand
croyait en un fluide invisible et curatif qui, circulant dans l'univers, possédait la capacité d'influencer le corps humain et de soulager les douleurs de ses patients. Une sorte d'onction si
vous préférez. Selon lui, un déséquilibre de ce fluide dans le corps ferait la différence entre la santé et la maladie.
Par conséquent, il développa le mesmérisme qui se définit comme suit: la capacité d'élever l'état émotionnel d'un individu, ou d'une foule, à un niveau anormal,
mais contrôlable. Ce système est le précurseur de l'hypnotisme. La musique joue un rôle de premier plan pour obtenir le contrôle mental et nerveux des gens, c'est pourquoi certains
"évangélistes" misent autant sur une forme bruyante et émotionnelle de louange et d'adoration. Le verbe "mesmériser" signifie hypnotiser, envoûter et son synonyme occidental se dit "entrer
en transe" parce que les sujets se retrouvaient dans un état de semi-conscience.
FRANZ MESMER assembla de façon méthodique et systématique des idées telles que la suggestion, l'autosuggestion et la médecine, puis en popularisa le concept. Il
pratiquait sa technique de guérison de la même façon que quelques faiseurs de miracles opèrent de nos jours. Cette méthode, sous une apparence bénéfique, est bien loin d'être
inoffensive et sans danger. Le mesmérisme contourne la raison, laissant la personne incapable de distinguer entre le réel et l'incroyable, le chrétien du non-chrétien, la vérité du mensonge. Une
personne mesmérisée ne peut plus analyser!
MESMER imposait les mains soit en touchant ou en faisant des passes magnétiques près du corps. D'après lui, les guérisons étaient déclenchées par le biais de ses
"passes magnétiques." Et bien sûr, la douleur s'estompait et les gens se croyaient guéris. Il pointait du doigt un patient se tenant quelquefois à plusieurs mètres de lui, et l'instant d'après,
le patient se retrouvait en convulsions au plancher. Et ses disciples accomplissaient les mêmes prouesses.
Il est à craindre que dans certaines réunions "évangéliques" on utilise inconsciemment cette technique ! Soyons vigilants et ne craignons pas de dénoncer les déviances, quitte à aller à contre courant.
Le webmaster.
Franz-Friedrich-Anton Mesmer est né en 1734 à Iznang près du lac de Constance en Allemagne. Mesmer passe ses premières années en contact étroit avec la nature; il connaît des sourciers et éprouve lui-même l'attirance de l'eau. Après avoir étudié la philosophie, la théologie et le droit, il s'inscrit à l'école de médecine de Vienne où il est l'élève de Van Swieten et de Stoerck. Là, il fréquente des cercles d'illuminés qui s'intéressent aux sciences occultes. C'est dans ce cadre qu'il écrit sa thèse de médecine en 1766:
"De Influxu Planetarum in Corpus Humanum": "De l'influence des planètes sur le corps humain".
Il épouse tout d'abord la veuve âgée et fortunée d'un Conseiller à la Cour. Il est à l'aise dans l'opulence dorée du palais de feu Monsieur le Conseiller. Ce mariage va lui permettre de s'introduire à la cour d'Autriche.
En 1768 il commande à Mozart, âgé de 12 ans, l'opéra de Bastien et Bastienne où on croit le reconnaître dans le rôle du magicien Colas.
Vers 1772, il affirme l'existence d'un pouvoir semblable au magnétisme et capable d'exercer une influence extraordinaire sur l'organisme
humain.
En 1774, Mesmer rencontre à Vienne le Père Hell, jésuite et professeur d'astrologie, qui guérit les malades au moyen d'aimants.
Mesmer va utiliser à son profit cette technique des fers aimantés, avant de se brouiller avec Hell vers 1775, et abandonne l'aimant pour
l'imposition des mains.
En 1777, il voyage en Suisse, rencontre Gassner un curé qui exorcise les malades.
En 1778, en lutte avec ses confrères, Mesmer est expulsé de la faculté de médecine de Vienne pour "pratiques
charlatanesques". Il est au centre d'un scandale à la Cour: la fille d'une dame de compagnie de Marie-Thérèse, soignée par Mesmer, refuse de retourner chez ses parents.
Mesmer gagne Paris et y publie en février son premier "Mémoire sur la découverte du magnétisme".
Installé à Paris, il y séjourne entre les années 1778 et 1785, protégé par Marie-Antoinette, il ouvre un cabinet Place Vendôme.
Là, Mesmer défraya la chronique pour deux raisons:
- d'une part pour sa théorie sur l'existence d'un fluide universel pouvant être canalisé et isolé à des fins thérapeutiques, qu'il nomme le
"magnétisme animal" : "l'influence des planètes s'exerce sur le corps humain au moyen d'un fluide universel dans lequel tous les corps sont
plongés".
- et en second pour le fait qu'il adresse ses soins tout autant à la population bourgeoise de la capitale qu'aux classes sociales moins
favorisées.
Il explique le magnétisme alors que Gray, Dufay, Coulomb, Galvani, et Volta appliquent l'électricité. Il veut avoir trouvé la panacée universelle quand Bichat écrit son Anatomie Générale. Il traite de l'influence des astres sur le corps humain quand Herschell découvre Uranus. Les français l'accueillent comme ils ont accueilli l'Encyclopédie mais les autorités le condamnent comme ils ont condamné celle-ci. On l'adore ou on le traite de charlatan. Enfin dernier paradoxe, mais non le moindre, cette gigantesque erreur que fut le mesmérisme ouvrit à la science des perspectives nouvelles celle de la médecine psychosomatique et de l'hypnose. Mesmer héritier de Paracelse ouvrait la voie à Charcot.
Mesmer résume sa théorie médicale dans un aphorisme:
"Il n'y a qu'une maladie, qu'un remède, qu'une guérison".
Au milieu de cette foule agitée, Mesmer, vêtu d'un habit de soie lilas se promène dans la salle capitonnée et magnétise avec le concours
d'assistants qu'il choisissait toujours "jeunes et beaux", les "valets toucheurs" qui travaillaient avec lui (sous ses ordres) à la prise en charge de ses patients. Une ambiance musicale créait
l'atmosphère.
En 1780, sa technique est acceptée par certains membres de la profession médicale. Il convertit Carles D'Eslon, un des régents de la Faculté de
médecine mais divise Paris en "mesmériens" et "anti-mesmériens".
Mesmer fonde la "Société de l'Harmonie"