C'est l'histoire de l'épouse d'un pasteur, une épouse brisée, meurtrie, vivant l'abandon total de son mari. Ce dernier se consacrant à 100% dans l'œuvre de Dieu.
Cette femme décide alors de partager sa douleur avec d'autres, se sentir ainsi moins seule. C'est alors qu'elle eut l'idée de se confier dans un blog. Un blog tenu par le pasteur Thom S. RAINER dans lequel il partage diverses thématiques. Un blog par lequel elle rencontre des personnes de tout horizon. Un réconfort de plus, redoublant sa motivation.
Ce blog s'étend, enregistre une forte audience et acquiert une popularité croissante sur le Net. A l'occasion le pasteur ne manque jamais de remercier ses abonnés qui n'hésitent pas à lui montrer leur soutien et parfois même leur désaccord. Ce qu'il, d'ailleurs, apprécie. Cherchant à ce que le public puisse s'exprimer sans retenue et de manière anonyme sans craindre d'éventuelles représailles.
Dernièrement il publia un article parlant explicitement de la souffrance que ressentent de nombreuses épouses de pasteurs. Des femmes délaissées par leurs époux, plaçant leur ministère devant leurs familles. Une situation malheureusement fréquente dans de nombreux foyers mais qui demeure dans l'ombre. Un article éveillant sa propre détresse.
C'est ainsi qu'il découvrit le mal-être profond d'une de ses abonnées et décida de le partager: « je souhaite que mon mari me fasse partager sa vie. Je souhaite qu'il ait du respect pour ma vocation, mon appel et mon ministère. J'aurais aimé que quelqu'un me dise qu'il allait me négliger et oublier nos rêves de couple.
Maintenant il vit pour l'église. Les anniversaires n'existent plus dans cette maison. Je suis fatiguée de dîner seule, d'annuler nos voyages parce qu'il n'y porte aucun intérêt. Que me répond-il toujours ? Ah oui, « le Royaume de Dieu toujours en premier ».
Maintenant même ma foi en Dieu est remise en question. Comment Dieu pouvait-il me donner un mari pasteur qui aujourd'hui vit sans moi ? Je me suis coincée dans ce mariage. Je suis devenue insatisfaite en tant que femme, épouse et mère. Il a brisé toutes ses promesses. J'aurais vraiment aimé que l'on me prévienne qu'il se comporterait ainsi. Alors peut-être que les choses seraient différentes. »
Un message assez troublant. Loin du fait de dénigrer les pasteurs, le bloggeur nous ramène dans 1 Timothée 3 : 5 : « si quelqu'un ne sait pas diriger sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l'Eglise de Dieu ? »
Il adresse par là un conseil aux pasteurs, les avisant à ne pas délaisser leurs familles, devant être leurs priorités devant l'église. Tout comme dans la société, la famille est le socle de tout être, et ses valeurs ne doivent pas être négligées.
Sandylène Mankangila / Audrey Wolber
Source : La Clau
Les Pyrénées-Orientales comptent 19 lieux de culte consacrés à cette doctrine protestante
Regardée de travers par l'Evêché de Perpignan-Elne, qui voit en elle une concurrence dynamique et séduisante, l'Eglise évangélique s'assure une expansion certaine dans les Pyrénées-Orientales. Cette doctrine a développé 19 lieux de culte, jusqu'à Font-Romeu, mais ses principaux fidèles, essentiellement de culture gitane, se rassemblent dans les 14 centres qui leur sont réservés à Perpignan.
Le panorama religieux des Pyrénées-Orientales, illustré par trois lieux de culte bouddhistes pour 22 salles de prière musulmanes et 6 salles du royaume de Jéhovah, voit également se développer l'Eglise évangéliste. Cette doctrine rattachée au protestantisme a su conquérir la majeure partie de la population gitane de Perpignan depuis les années 1980, avant de s'étendre dans le territoire, où l'on dénombre actuellement 19 salles dédiées. Parmi 14 adresses à Perpignan, la principale, voisine du siège du quotidien L'Indépendant, boulevard des Pyrénées, fait partie de la Fédération Nationale des Églises et Œuvres des Assemblées de Dieu de France (FNADF), qui revendique un "réveil spirituel" et se déclare fondée "uniquement sur la Bible". Ces "églises évangéliques tziganes", selon la terminologie officielle, présentent un modèle de société conservateur, voire traditionnaliste, conjugué à des offices plus participatifs et animés que les messes catholiques. Les Pyrénées-Orientales comptent 19 lieux de culte consacrés à cette doctrine protestante
L'Eglise évangélique étend sa toile en Pays Catalan
Le panorama religieux des Pyrénées-Orientales, illustré par trois lieux de culte bouddhistes pour 22 salles de prière
musulmanes et 6 salles du royaume de Jéhovah, voit également se développer l'Eglise évangéliste. Cette doctrine rattachée
au protestantisme a su conquérir la majeure partie de la population gitane de Perpignan depuis les années 1980, avant de s'étendre dans le territoire, où l'on dénombre actuellement 19
salles dédiées. Parmi 14 adresses à Perpignan, la principale, voisine du siège du quotidien L'Indépendant, boulevard des Pyrénées, fait partie de la Fédération Nationale des Églises et
Œuvres des Assemblées de Dieu de France (FNADF), qui revendique un "réveil spirituel" et se déclare fondée "uniquement sur la Bible". Ces "églises évangéliques
tziganes", selon la terminologie officielle, présentent un modèle de société conservateur, voire traditionnaliste, conjugué à des offices plus participatifs et animés que les messes
catholiques.
Plus séduisants que l'Eglise catholique
Les lieux de culte évangélistes, diffusant l'idée d'une rencontre personnelle avec le Christ, sont peu aimés de l'Evêché de Perpignan-Elne qui voit en eux une concurrence
chrétienne à haute capacité de séduction. La très dynamique Eglise Baptiste de Perpignan, deuxième du genre dans la ville, propose ainsi des lectures à consulter sur Internet, ou encore une
exposition de bibles anciennes, du 3
au 14 septembre, non loin de la cathédrale Saint-Jean. Ailleurs, ces sites religieux parfois précaires sont baptisés "Assemblée de Dieu" à Prades et Font-Romeu, ou "Eglise Baptiste" à
Banyuls-sur-mer.
Des prêches radicaux, mais inaperçus
Elne, la ville qui a abrité le siège de l'évêché jusqu'à la Révolution Française, avant son transfert à Perpignan, présente une offre religieuse très plurielle,
à la faveur du changement d'époque. Les témoins de Jéhovah y disposent de leur quartier général départemental, dans la zone industrielle, tandis qu'une modeste mosquée occupant un ancien box
de transitaires en fruits et légumes jouxte une église évangélique tzigane, installée dans un box semblable. Le prédicateur hispanophone à la parole
forte, aux antipodes du style catholique, rappelle la manière sud-américaine, à persuasion prépondérante. En transparence, les insinuations doctrinales et comportementales rejoignent une
forme certaine d'intégrisme, qui, dans le cadre officiel, passe inaperçue par le biais de la langue.
Eglise évangélique tzigane, Elne, 27 août 2013 © La Clau