
" L' Eglise a reçu la mission de faire de toutes les nations des disciples. Il appartient à
chacun de ses membres de faire de la conversion du monde l'oeuvre de sa vie.
" Christ nous enseigne que La Puissance du Saint-Esprit est la condition indispensable
pour l'accomplissement de cette oeuvre. C'est ici qu'apparaît la grande faiblesse de
l'église. On en reste à la conversion et l'on ne recherche pas ce baptême de puissance
jusqu'à ce qu'on l'ait reçu.
" L'église a perdu de vue la nécessité de ce revêtement. Il en résulte un état d'infériorité
affligeant. Pourtant, ce revêtement est tout. Tout, en ce sens qu'il est absolument indispensable au succés. Il est un fait notoire et non une illusion.
" La possession manifeste de ce don devrait être considérée par les églises comme une
qualification indispensable pour remplir l'office pastoral, ainsi que les charges d'évangéliste,
de missionnaire ou de professeur de théologie. Les églises demandent des hommes de science ou de talent, au lieu de demander des hommes Baptisés Du Saint-Esprit.
" Et si les croyants ne sont pas remplis du Saint-Esprit, cela déshonore Christ et affaiblit
l'Eglise". Ainsi parlait le revivaliste Charles Finney.
contestée de nos jours. Cependant , c'est cette expérience qui fut, pour l'Eglise primitive,
génératrice de vie et de puissance. Il est par conséquent étrange, que les chrétiens
d'aujourd'hui avouent leur pauvreté et leur inefficacité, et repoussent en même temps la
force que Dieu voudrait leur communiquer par le baptême du Saint-Esprit. Il conviendra de
prier pour que les opinions personnelles mal fondées tombent et que les coeurs s'ouvrent
sans préjugés à la glorieuse réalité du baptême du Saint-Esprit.
jours(Actes ch. 2v17). C'est ce que Pierre souligne lui aussi, en disant: " La promesse est pour vous , pour vos enfants et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur, notre Dieu, les appellera".
Et Paul, enfin, dit pareillement:" Nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit pour former un seul corps".(1corinthiens ch.12v13).
Il est donc vain de chercher encore à esquiver cette promesse.
C'est là une confusion qui a mené l'Eglise à l'impuissance. Il est clair que l'Ecriture nous
propose deux expériences différentes, selon qu'il s'agit de: "naître de nouveau par l'Esprit"
( Jean ch.3 ) ou "d'être baptisé du Saint-Esprit".
"Parce que vous êtes Fils, Dieu a envoyé dans nos coeurs l'Esprit de son Fils, lequel crie Abba, Père!" (Galates ch.4v6), et " l'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu" (Romains ch. 8v16).
L'on voit par ce texte , qu'à la conversion, chacun reçoit, dans une certaine mesure, le
St-Esprit qui le régénère et qui le suivra désormais. Et même, dans le meilleur cas, cette mesure augmentera, par la suite, chez les plus consacrés. Mais il est clair que l'Ecriture entend autre chose, lorsqu'elle adresse à tout croyant cet ordre formel:
" Soyez remplis du St-Esprit" (Ephésiens ch.5v18). Nous devrions admettre qu'il s'agit de
l'un des plus grands commandements de la Parole de Dieu. Quoi d'étonnant que l'on puisse être converti, sans avoir reçu pour autant le baptême de puissance? Une confirmation nous est donnée dans la vie des apôtres qui avaient confessé la messianité de Christ (Matthieuch.16v16), qui étaient purs (Jean ch.15v3) qui avaient même prêché le Royaume de Dieu et guéri les malades! - Mais, ce n'est qu'au jour de la Pentecôte qu'ils reçurent le baptême du Saint-Esprit.
On trouvera une preuve éclatante dans le cas des Samaritains, nouvellement convertis
(Actes ch.8). Le texte insiste pour nous dire que "Le Saint-Esprit n'était encore descendu sur aucun d'eux; et qu'ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus"(v.16).
Saul de Tarse, enfin, qui s'était converti sur le chemin de Damas, ne recevra le Saint-Esprit
que trois jours après, au moment où Ananias lui imposera les mains.
Le baptême du Saint-Esprit est-il necessaire?
On entend dire souvent:" Pour moi, il me suffit d'être sauvé!". N'est-il pas stupéfiant qu'un
chrétien prétende pouvoir se passer d'une bénédiction qui contribue si puissamment à son
salut? car le salut comprend aussi une marche victorieuse, par l'Esprit!....Oublierait-on qu'il a fallu que Jésus lui-même reçoive le baptème du Saint-Esprit? ( luc ch.3v21 à 22). Qui
pourrait donc s'en passer ? Jésus a estimé, en tout cas, que ses disciples en avaient besoin, puisqu' il leur dit:" Vous recevrez une puissance! " (Actes ch.1v8).
Si les apôtres, avant la Pentecôte, furent aux prises avec la crainte, les inquiétudes, les
ambitions égoïstes, et sombrèrent, pour finir, dans la fuite et le reniement, les croyants
d'aujourd'hui ne pourront pas davantage vaincre leur nature sans le baptême de puissance. Et enfin, comment pourraient-ils être vraiment efficaces dans leur témoignage puisque précisément le baptême du Saint-Esprit nous est donné pour faire de nous des témoins, comme Jésus l'a enseigné:" Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins".
Les conditions
Il importe que tout chrétien ou serviteur de Dieu, qui sent sa faiblesse, demande, cherche,
et attende une effusion du Saint-Esprit dans la foi et la persévérance, comme l'indique le
passage de Luc ch. 11v13 " Si donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donnez de
bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père Céleste donnera-t-il le
Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent".
De plus,celui qui est assoiffé de recevoir la plénitude et la puissance promises devra nécessairement confesser à Dieu ses péchés, s'en repentir et y renoncer; comme aussi il lui sera indispensable d'obéir à Dieu en passant par les eaux du baptême, si cela n'a pas été fait, et s'abandonner à Dieu pour faire toute sa volonté, sachant que " Dieu donne le Saint-Esprit à ceux qui lui obéissent (Actes ch.5v32).
Aujourd'hui comme hier, celui qui acceptera les conditions de Dieu, avec humilité, pourra
compter sur la promesse de Celui qui, se tenant debout, au milieu de l'Eglise, s'écrie toujours:
"Si quelqu'un a soif qu'il vienne à moi et qu'il boive. Celui qui croit en Moi des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit l'écriture"(Jean ch.7v37à38).