Que Dieu vous bénisse !
Romains ch 8 v 33 à 34
Qui accusera les élus de Dieu ?
Dieu est celui qui les justifie.
Qui les condamnera ?
Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu et il intercède aussi pour nous.
Hatikva
Les Israéliens et leur hymne national
L’hymne national d’Israël parle de l’espérance du mouvement sioniste de retrouver sa patrie juive. Cet hymne
était déjà considéré comme un « chant national » un demi-siècle avant la création de l’Etat d’Israël. Comment les citoyens israéliens actuels s’identifient-ils à ce chant
?
L’hymne national israélien« Hatikva» a pour base un poème du même nom composé en 1878 par Naphtali Herz Imber (1856-1909) et comprend des éléments tirés de différents chants populaires.
Certaines sources se réfèrent à des chants populaires en hébreu ancien et en hébreu moderne. D’autres sources se
réfèrent à un chant populaire européen inconnu qu’on chantait autrefois en Espagne puis en Pologne. Il est toutefois certain que les premières mesures de cet hymne ressemblent à un passage du
poème symphonique « Vltava »
(laMoldavie) composé en 1874 par Bedrich Smetana. Le texte du
« Hatikva » parle de la nostalgie et de l’espérance des Juifs – après 2 000 ans d’exil – « d’être un peuple libre dans notre pays, dans le pays de Sion et à Jérusalem ».
Cet hymne est donc clairement le reflet du caractère juif de l’État d’Israël, ce qui a à plusieurs reprises
provoqué des querelles. D’une part des députés arabes à la Knesset ont voulu en changer le contenu afin que les minorités non juives du pays puissent également s’y identifier.
D’autre part les députés juifs à la Knesset ont souvent accusé leurs
collègues arabes de ne pas connaître le contenu de l’hymne de l’État dont ils sont les
représentants. De telles querelles ne sont toutefois pas spécifiques à l’État d’Israël. En France et aux États-Unis, on s’est également querellé au sujet de l’hymne national du
pays.
En Israël, ce ne sont pas uniquement les citoyens arabes qui éprouvent des sentiments mitigés en entendant le « Hatikva ». Deux scientifiques de la faculté de musique de l’université « Bar Ilan » ont effectué récemment une étude sur ce sujet. Il ressort de celle-ci que les Juifs ultra-orthodoxes ont également des sentiments mitigés à l’écoute de l’hymne national israélien. Quelques uns d’entre eux éprouvent même des sentiments franchement négatifs. Rares sont les Israéliens d’origine russe qui éprouvent des sentiments positifs à son écoute. Les deux scientifiques, le Dr Avi Gilboa et le Dr Ehoud Bodner, ont néanmoins relevé une réaction positive chez la plupart des personnes qu’ils ont testées. Ils ont demandé à 350 Israéliens d’arrière-plans différents de décrire leurs impressions après avoir écouté l’hymne national, et ont répété l’opération avec trois autres chants. Ils ont publié les résultats de leur étude dans la revue spécialisée « Psychology of Music ». Ils y disent entre autres :
« L’hymne national israélien a éveillé chez les auditeurs testés davantage de sentiments nationaux que tous les autres chants. » 91 % des personnes testées ont reconnu avoir pensé au peuple juif ou à la nation juive en entendant l’hymne national. D’autres ont qualifié cet hymne de « notre chant à tous ». 78,6 % ont éprouvé de la fierté, de l’espoir et des sentiments patriotiques en écoutant le « Hatikva ». Parmi les 350 personnes testées, 70 étaient des jeunes gens et ces derniers ont éprouvé des sentiments moins positifs, plus mitigés. Or, de l’avis du Dr Gilboa, les jeunes gens d’Israël ont en règle générale des « sentiments nationalistes plus marqués ». Il trouve dans « la rébellion des jeunes contre les symboles de l’autorité » une explication possible au résultat étonnant de cette étude.
Les deux scientifiques ont également montré aux personnes testées deux symboles liés à l’Etat d’Israël : un
drapeau israélien et une menora. Les sentiments qu’elles ont éprouvés en les voyant correspondaient à ceux qu’elles ont ressenti en écoutant le « Hatikva », tout en étant moins intensifs et moins enthousiastes. AN
Commentaire :« Hatikva » signifie « espérance ». Ceci nous rappelle cette vérité essentielle : l’Éternel est « l’espérance d’Israël », selon Jérémie 17,13 : « Éternel, tu es
l’espérance d’Israël ! ». A Rome, Paul a déclaré aux chefs des Juifs que « c’est à cause de l’espérance d’Israël que je porte cette chaîne(Ac 28,20). Le « Hatikva », l’hymne national israélien, n’exprime
t-il pas – de manière inconsciente – qu’Israël est à la recherche de « l’espérance d’Israël »? Pour Israël comme pour les gens de toutes les nations, il n’y a qu’un seul chemin : Jésus-
Christ ! C’est lui qui est « notre espérance » (1Tm 1,1) à tous et également « l’espérance d’Israël » !
CM ( Conno Malgo)
Sources :
Journaux Appel de Minuit, divison «Nouvelles
d’Israël»
Ringwiesenstrasse 12a CH 8600 Dübendorf (Suisse)
Tant qu’au fond de l’âme, les juifs en tous lieux
gardent la flamme de retourner chez eux,
alors cette espérance s’accomplira ;
malgré l’errance jamais ne mourra.
L’espoir de vivre au pays promis,
d’y vivre libre après 2 000 ans d’exil,
d’habiter enfin sur la terre d’Israël,
en paix, à Sion, Jérusalem
d’habiter enfin sur la terre d’Israël,
en paix, à Sion, Jérusalem.
Dates…
La Pâque juive à lieu le 14 Nissan au soir, ce qui correspond au mois lunaire entre mars et avril. En effet, le calendrier juif est un calendrier lunaire : les mois suivent à peu près les lunaisons, et comptent 29 ou 30 jours. Mais les Juifs veulent aussi suivre le Soleil, et une année de 12 mois lunaires est trop courte de 10 à 12 jours. Pour y remédier, certaines années juives comptent 13 mois lunaires.
D’après les témoignages, la passion du Christ tombe aux mêmes dates que la Pâque juive. Les communautés chrétiennes des 1ers siècles fêtaient Pâques à des
dates différentes. Les églises d’Orient, restées proches de la tradition juive, choisirent plutôt de fêter la Cène, la veille de la passion et de la mort du Christ, qui avait eu lieu le jour même
de la Pâque juive. L’Église d’Occident souhaita pour sa part que Pâques tombe un dimanche, jour de la résurrection du Christ. Après bien des controverses, le concile de Nicée fixa en 325
la date de Pâques, soit le dimanche suivant la pleine lune de l’équinoxe du printemps. Cette définition compliquée s’explique par le fait que les dates des calendriers juifs et chrétiens ne
correspondent pas, l’un étant lunaire et l’autre solaire. A l’époque du concile de Nicée, les chrétiens utilisaient le calendrier julien. Il a pour origine une réforme des calendriers imposée par
César. La particularité de cette réforme fut d’aligner la mesure des jours sur le soleil et d’instituer les années bissextiles. Mais ce calendrier se basait
sur des calculs imprécis, si bien que la fête de Pâques aurait fini par tomber en été. Pour y remédier, le pape Grégoire XIII imposa, en 1582, son propre calendrier, et retrancha 10 jours à
l’an 1582 pour corriger les erreurs du calendrier julien. C’est ainsi que fut établi le calendrier ecclésiastique, mi solaire, avec des fêtes fixes comme Noël,
mi lunaire, avec des fêtes mobiles dépendant de la date de Pâques. Le calendrier grégorien est celui que
nous utilisons encore actuellement.
Origine
Pâque
Juive
Le terme Pâque vient de « Pessah », l’agneau, mais qui pris le sens de passage. En effet, cette fête commémore pour les Juifs la sortie d’Egypte où le peuple était tenu en esclavage. Plus particulièrement, elle se réfère à la 10ème des plaies envoyées par Jehova sur l’Egypte : l’extermination de tous les nouveaux nés. Afin que les bébés juifs soient épargnés, chaque famille juive, suivant les consignes divines, sacrifia un agneau et enduisit les montants des portes de son sang. Le passage se réfère donc à celui de la colère de Dieu qui épargne le peuple élu. Cette nuit-là, les Juifs mangèrent la chair de l’agneau sacrifié ainsi que des pains sans levain, car, étant donné l’imminence de leur fuite, ils n’auraient pas eu le temps de laisser le pain gonfler. Ce rite est encore celui qui prévaut actuellement lors des fêtes pascales. Le temps fort de la fête juive est le Seder, le 1er soir de la fête. La famille se réunit autour du repas traditionnel au cours duquel est servi l’agneau, assaisonné d’herbes amères et accompagné de pain azyme. Au cours de la soirée, on lit la Haggadah, l’histoire de la sortie d’Egypte. |
1 Corinthiens ch. 5 v 7
Faites
disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ notre Pâque, a été
immolé.
Sophonie ch. 2 v 3
Cherchez l'Eternel, vous tous, humbles du pays, qui pratiquez ses ordonnances ! Recherchez
la justice, recherchez l'humilité !
Peut-être serez-vous épargnés au jour de la colère de l'Eternel.
Michée ch.7 v 18
Quel Dieu est semblable à toi, qui pardonnes l'iniquité,
qui oublies les péchés du reste de ton héritage ?
Il ne garde pas sa colère à toujours, car il prend plaisir
à la miséricorde.