Jeune esclave, Blandine a été martyrisée à Lyon sous Marc-Aurèle en 177 avec une quarantaine d'autres chrétiens de Lyon et de Vienne parmi lesquels saint Pothin, évêque de Lyon, Attale, Epagathe, Sanctus, Biblis, Alexandre, Alcibiade, Maturus. Leur martyre a été relaté par des témoins oculaires qui ont rédigé une « Lettre des Églises de Lyon et de Vienne » adressée aux Églises de Phrygie et d'Asie et retranscrite au IVe siècle par Eusèbe dans son Histoire ecclésiastique. Il s'agit ainsi d'événements d'une historicité sûre.
Blandine fait preuve d'un courage extraordinaire qui conduit certains de ses compagnons qui avaient renié leur foi sous la torture à se rétracter et à souffrir en martyrs. Livrée aux bourreaux qui avouent n'avoir jamais vu femme souffrir si courageusement, elle se borne à répéter : « Je suis chrétienne ; il ne se fait point de mal parmi nous ». Suspendue par les bras et livrée aux bêtes, celles-ci n'en veulent pas. Exposée au gril, elle est roulée dans un filet de rétiaire (gladiateur armé d'un poignard et d'un filet) et livrée à un taureau sauvage, qui la lance en l'air avec ses cornes, puis on l'achève par le glaive.
[Et que dirai-je encore? Car le temps me manquerait pour parler de Gédéon, de Barak, de Samson, de Jephthé, de David, de Samuel, et des prophètes, 33 qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des lions..] (Hébreux ch.11.32-33 et suivants)