Le protestantisme est le principal bénéficiaire de la renaissance religieuse en Chine.
Loin de
Confucius, les nouveaux croyants, plutôt jeunes, se laissent attirer par des doctrines indépendantes du pouvoir. Les mégapoles chinoises sont ainsi devenues des terres de
mission chrétienne très prometteuses.
Dans le vaste auditorium plein à craquer, le culte touche à sa fin. Un dernier cantique sur une mélodie très chinoise. Une dernière « prière du coeur » : yeux clos, tête baissée, paumes ouvertes vers le ciel, chacun adresse à voix haute son invocation personnelle à Dieu, louant son nom à chaque phrase. Un étalage de ferveur surprenant quand on connaît la répugnance des élites chinoises pour les épanchements émotionnels.