Jésus doit revenir pour délivrer l'Église, juger le
Monde, restaurer Israël et faire régner ici-bas la paix et la justice parfaites. Le mal ne continuera pas toujours à régner sur la terre, mais bientôt une ère de bonheur véritable viendra.
Les Écritures proclament le retour de Christ 1.800 fois !
Pourtant, cette doctrine n'anime plus l'espérance de certains milieux rationalistes, tièdes ou mondains. Tandis que d'autres, qui se veulent pourtant orthodoxes, reculent bien loin, " dans
mille ans et plus ", le retour du Seigneur.
Sans parler des incroyants moqueurs qui veulent tout ignorer de cette réalité ( 2 Pierre 3 v 3 à 7 ). Mais le croyant réveillé est imprégné de cette merveilleuse certitude que
proclame la Bible : " Voici, je viens bientôt ".
Son espérance vivante le console tout le long du
chemin. Il sait qu'alors il n'y aura plus de souffrance ni de péché, et que ses yeux verront le Roi dans sa magnificence.
Les SIGNES de ces temps actuels désespérés nous confirment l'imminence de cet événement glorieux."Sachez que le Fils de l'homme
est proche, à la porte"( Matthieu 24 v33 ). Et, en même temps, le Saint-Esprit nous presse instamment à nous préparer, " d'autant plus que nous voyons s'approcher le
jour ". (Hébreux10 v 25 ).
Il importe donc que le Maître ne nous trouve pas endormis, mais veillant et priant ; que nous
soyons pleinement consacrés à son oeuvre, dépouillés du Moi et de toute mondanité ; que nous ayons discernement et prudence pour repousser la séduction des docteurs agréables et des prophètes de
néant, l'Ecriture étant toujours pour nous "une lampe à nos pieds et une lumière sur notre sentier "; et qu'enfin, " tout notre être, l'esprit, l'âme et le corps,
soit conservé irrépréhensible, lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ". ( 2 Thessalonissiens 5 v 23 ).
"Tu es un jardin fermé, une source fermée, une fontaine scellée". ( Cantique des cantiques 4 v 12 ). Nous ferons bien de fermer nos coeurs sur les bruits de ce monde et de sa pollution morale, pour préserver notre communion avec Dieu. Il s'agira même de placer celle-ci au-dessus de toute autre considération, fut-elle même celle du service. Car, en effet, l'on peut "s'inquiéter et s'agiter pour beaucoup de choses", alors que l'union avec Christ est la seule chose nécessaire.
Notre vie intérieure n'est pas sans importance ! Et nous ne pouvons pas nous occuper davantage du témoignage au préjudice de notre intimité
avec Dieu. Les succès de nos communautés ne dépendent pas de nos brillantes facultés naturelles ou du denier du culte !... Mais, avant tout,
de notre communion avec Dieu. Du reste, les Églises persécutées ont une
expérience supérieure à la nôtre. Rien, en effet, ne peut troubler leurs rapports étroits et bénis avec Dieu, alors que beaucoup de croyants d'occident, placés dans des circonstances plus faciles demeurent étrangers à cette soif de Dieu. Le précepte, ici, est rendu sans force par la médiocrité de l'exemple.
Mais parce que les temps que nous vivons nous rapprochent du retour du Maître, nous voulons vivre plus près de Lui, pour pouvoir dire, avec le Saint-Esprit :
"AMEN, VIENS, SEIGNEUR JESUS ! ".