2 ) Oppositions à la vie intérieure
La pression des affaires.
On a le temps pour tout, sauf pour la vie de l'âme ! Mais Dieu donne à l'homme le temps pour tout. Ce qui presse le plus , n'est-ce-pas l'âme
dans ses entretiens avec Dieu ? " Cherchez premièrement le
royaume de Dieu et sa justice, et toutes les autres choses vous seront données par-dessus ", a dit Jésus. La pression des affaires n'est qu'un prétexte qui cache mal
l'indifférence de l'homme.... Si Jésus est resté longuement devant Dieu pour recevoir ses inspirations combien nous, petits et faibles, avons-nous besoin de la présence du Père
!
La paresse.
Il y a une paresse intellectuelle qui compromet dangereusement la vie intérieure. Les partisans du " moindre effort " se laissent aller, par l'indolence, l'engourdissement de la pensée.
leurs progrès spirituels ont
été arrêtés parce qu'ils n'ont pas su se donner la peine de la méditation personnelle. Ne laissez pas votre esprit se rouiller. Servons-nous de cette pensée, signe de noblesse humaine,
pour nous développer dans le sens indiqué par Dieu dans son grand commandement :
" Tu aimeras Dieu de toute ta pensée ".
La peur et le doute.
La peur de tout et de rien : cela aussi contrarie la vie spirituelle. Chez beaucoup, il y a cette double peur : de la maladie et du lendemain.
En effet, la souffrance est redoutable. Mais le chrétien doit considérer la maladie et la souffrance comme un moyen d'instruction, d'éducation et d'édification entre les mains de Dieu.
L' avenir ! Il y a dans les coeurs la peur du lendemain. Cette peur n'est pas raisonnée. Elle est un réflexe naturel. Il faut donc la vaincre par.... le raisonnement : "
Regardez, dit Jésus, les oiseaux du ciel et les fleurs des champs ; Ils ne prennent pas souci de leur subsistance... votre Père les nourrit ".
Quel appel merveilleux à
la confiance !
Le doute est un autre obstacle à l'épanouissement de l'âme. Il est pernicieux : il s'acclimate si facilement dans certains coeurs où il reste caché... Ne soyons pas de ceux qui se laissent
décourager par le doute.
Détournons nos regards de la terre et des hommes pour les fixer au ciel et sur Dieu. Là est le secret de la grande paix.
Le péché.
" Le bonheur sur la terre consiste à ceci : être délivré du mal " ( A. de Gasparin ).
Le péché est-il définitivement vaincu chez le chrétien moyen ? Il y a certainement chez lui la volonté ou du moins
l'aspiration à la victoire complète. Avoir les yeux ouverts sur les manifestations du péché ; demander à Dieu la délivrance du péché lui-même, voilà l'essentiel.
Ne plus commettre de péchés, voilà l'idéal du chrétien, le plus enviable, celui que nous devrions chercher avec le plus d'ardeur, le plus de persévérance, le plus de foi : la délivrance du
mal est la grande possibilité chrétienne.
La liberté d'action est permise à Dieu quand l'homme se livre entièrement à Lui.
Dans cette lutte contre nous-mêmes, nous ne sommes pas seuls.
Ou plutôt, Dieu se charge de réaliser la victoire en nous si nous remettons à Lui. Ce n'est pas notre oeuvre, c'est la sienne. Dans une repentance entière
jetons-nous à ses pieds et restons là, en esprit. Et dans une foi absolue, croyons à la possibilité du relèvement, de la victoire. Veillons à cela dans une entière persévérance.
Dieu a besoin de tels témoins. Le royaume de Dieu appartient aux vigilants et au persévérants. Plaçons-nous toujours du côté de Dieu : ainsi nous
avancerons dans la lumière, dans la joie, dans la vie !
Les lectures douteuses.
Si l'invention de l'imprimerie a mis le monde en possession du Livre de Dieu, par contre, les mauvais livres édités à centaines de milliers d'exemplaires et répandus d'une façon effarante
constitue le " revers de la médaille ". L'intoxication de l'âme se produit rapidement lorsqu'on s'accorde la licence de lire de tels livres. Et d'étape en étape, on se crée un état d'esprit
très large.
La lecture idéale : La Bible.
Se rencontrer pour lire la Bible, voilà la réalisation de la parole de Jésus :
" Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d'eux ".
Ensemble, demander au Père des lumières les grâces qui enrichissent.
La lecture de sa parole éclaire, élève, réjouit, communique le goût de la vie, aide à réaliser les petits devoirs dont l'existence est
pleine.
Après la Bible, on trouve quantité de lectures qui en prolongent l'influence parce qu'elles sont d'inspiration chrétienne, et sont destinées à intensifier la
piété.
