
(Luc ch. 11 v 5 et 6).
Jésus leur dit encore:" Si
l'un de vous a un ami, et qu'il aille le trouver au
milieu de la nuit pour lui dire: Ami, prête-moi trois
pains, car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n'ai rien à lui offrir...."
Par le récit que nous citons, Jésus a voulu encourager ses auditeurs à la
recherche fervente du Saint-Esprit. C'est l'expérience extraordinaire qui, seule, peut introduire les croyants dans la vie de puissance et de plénitude que l'ecriture nous
présente (Ephésiens ch. 3 v 19).
Cependant, beaucoup d'âmes sincères et sensibles, assoiffées de Dieu
pourtant, se tourmentent et s'affligent de n'avoir, en vérité, qu'une vie
Chrétienne très déficiente.
"Si l'un de vous a un ami et qu'il aille le trouver..". Jésus s'adresse à nous.Quel privilège que nous ayons Jésus comme grand Ami! Il est si compréhensif, si aimant et si sûr!
Ainsi, Jésus veut avant tout que vous ayez foi en lui. Car " Sans la foi,
il est impossible d'être agréable à Dieu"( Hébreux ch. 11 v 6). Nous sommes
invités à prier Dieu, mais souvenons-nous que c'est seulement la
prière de la foi qui est exaucée. Jésus vous dit aussi d'aller courageusement à lui, "au milieu de la nuit" de votre tourment. Car vos larmes ne peuvent rien et votre tristesse n'aboutira nulle
part. C'est encore l'humilité que le texte souligne: " Je n'ai rien à lui offrir". C'est l'aveu du dénuement. Notons que beaucoup sont dépourvus à ce point, mais ne le réalisent même
pas. Ils sont pauvres pour Christ, donc pauvres en eux-mêmes et pauvres pour les autres. Mais le récit désigne ceux qui souffrent de leur état et qui le confessent humblement à
leur grand Ami. D'autre part, la course au milieu de la nuit de celui dont Jésus parle, ne peut qu'attester l'intense désir qu'il a de donner à manger à son ami voyageur.
Avez-vous soif vraiment de recevoir le Saint-Esprit? Alors:"
Si quelqu'un a soif qu'il vienne à Moi et
qu'il boive! Des fleuves d'eau vive couleront de son sein...". Tant de chrétiens n'ont pas soif du baptême du Saint-Esprit, parce
qu'ils ne se rendent nullement compte du besoin impératif qu'ils en ont. Pourtant, nous sommes bien incapables de vivre par nos efforts, la vie d'en-haut! Seul, le baptême du Sain-Esprit nous
apporte un revêtement de puissance pour vivre la vie que Dieu nous propose.
Jésus montre enfin la persévérance qu'il nous faut avoir dans la prière.
En effet, l'homme du récit a besoin de pains et, par conséquent, il frappe
à la porte de son ami et attend jusqu'à ce qu'elle s'ouvre. L'ami se lèvera
à cause de l'importunité du visiteur, dit Jésus, donc: de son assiduité
incommodante, ou de son effronterie (comme l'on pourrait traduire) ce qui est, à coup sûr, le contraire de..... la réserve et de la timidité!!!Prier donc jusqu'à
l'exaucement, car Jésus nous dit bien qu'il nous sera accordé immanquablement: Demandez...Et l'on vous donnera, cherchez... et vous
Trouverez, frappez..... et l'on vous ouvrira.(Matthieu ch.7v7).
La prière doit créer en nous un abandon qui doit être total à celui qui veut
être assis sur le trône de notre coeur. Si tout notre être est à la disposition entière de Dieu, alors nous sentirons venir sur nous la vague bénie de l'Esprit Tout Puissant. Et l'on peut penser
raisonnablement que les dix jours de la chambre haute créèrent chez les disciples cette indispensable disponibilité.
"Si donc méchants, comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes
choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent" ( Matthieu ch.7v11). Et nous touchons ici à un fait incroyable: La peur du Saint-Esprit!
La peur de recevoir
quelque chose qui ne serait pas l'accomplissement de
"la promesse du Père". On craint de s'aventurer sur un chemin mystérieux, même si l'on commence à réaliser que la vérité du baptême du Saint-Esprit a été perdue au cours des âges, enfouie sous
l'accumulation des traditions de l'Eglise. Et, de plus, tant de malentendus obscurcissent cet horizon! Alors on nous dit qu' " il faut être prudent comme les serpents".(ce qui
ne devrait pas empécher d'être simples comme les colombes!....)
Belle confiance que l'on fait à Dieu dont nous chantons pourtant
l'amour!Si nous, méchants comme nous le sommes, nous savons donner de bonnes choses à nos enfants, Dieu ne ferait-il
pas mieux que nous? Grâces lui soient rendues, car il nous donne son Saint-Esprit! Bonne et merveilleuse bénédiction en vérité!
Jésus répondait donc par ce récit aux appréhensions injustifiées des trop
craintifs croyants.
L'Ecriture nous révèle, enfin, la multiciplicité des penchants répréhensibles qui sommeillent dans la nature humaine sollicitée continuellement et sournoisement par l'ennemi. C'est
l'antagonisme de la chair et de l'Esprit.
Si quelqu'un peut se passer du baptême du Saint-Esprit, c'est qu'il n'a pas
encore mesuré l'effrayant dynamisme du péché! Celui qui pense encore
s'améliorer par ses efforts ne s'est jamais posé la question:"Qui me délivrera du corps de cette mort?".
Il devient évident que la seule décision qui s'impose, au milieu de la nuit de nos problèmes spirituels, c'est d'aller trouver sans retard notre grand Ami, Jésus, qui nous
baptisera de Saint-Esprit et de feu, pour notre plus grand bien et pour sa plus grande gloire. *