Résumé :
Plusieurs signes nous indiquent que la résurrection de Jésus Christ a bien eu lieu. Pour le croyant, ces signes sont des preuves suffisantes, de sorte que la foi chrétienne n’est pas fondée sur rien. La science ne pourra cependant jamais se prononcer à ce niveau, puisqu’il s’agit de la manifestation d’une vie spirituelle. En effet, le corps de Jésus n’a pas été ré-animé mais transformé. Selon les Evangiles, le Christ est passé à une autre vie, spirituelle et non matérielle, inaugurant ce qu’expérimenteront les croyants à sa suite, après leur mort.
Signes qui indiquent une résurrection de Jésus
- Un tombeau vide.
C’est un fait : le corps de Jésus n’est plus là. Lors de l’événement, personne ne l’a contesté, pas même les autorités juives, incapables de montrer sa dépouille. Elles qui voulaient mettre un terme au tumulte causé par la crucifixion de Jésus, auraient bien voulu faire un cortège avec son corps. Le Christianisme naissant aurait été tué dans l’oeuf. Mais elles ne le pouvaient pas : Jésus avait disparu. Comme la tombe a été gardée par des soldats Romains et qu’il aurait fallu plusieurs hommes pour rouler la pierre devant son entrée, les disciples de Jésus n’avaient pas pu dérober son corps. Ils n’en avaient pas l’intention, du reste, car ils ignoraient ce qui allait se passer pour Jésus. Ils se terraient quelque part, de peur de subir le même sort que leur maître. Ainsi, le mystère est historique.
- Des témoins qui ont rencontré le ressuscité
Paul, un Juif écrivant quelques années après les faits, dressa la liste des personnes qui avaient vu Jésus après sa résurrection : au total, plus de 500 personnes (1ère épître aux Corinthiens ch.15 v.8). Rares sont les événements de l’Antiquité au sujet duquel nous avons autant de sources écrites. La plupart des témoins étaient encore en vie au moment où Paul écrivit et ils affirmaient avoir vu Jésus de leurs propres yeux. Ce n’étaient pas des visions ou des rêves. De plus, la résurrection n’entrait pas dans leurs idées : ils ne l’imaginaient même pas, donc ne pouvaient pas s’y attendre ou se la représenter. Ainsi, ce n’est pas la foi qui a créé l’événement ; c’est bien l’événement qui est à l’origine de la foi.
- Un changement radical chez les disciples de Jésus
Au moment de la mort de Jésus, ses disciples l’avaient abandonné et s’étaient tous dispersés, craignant le châtiment des autorités. L’un de ses plus ardents défenseurs, nommé Pierre, l’avait même renié publiquement. Or quelques jours après, ces mêmes hommes proclamèrent avec hardiesse, devant tous, que Jésus était vivant. A leur suite, d’autres chrétiens affrontèrent sans sourciller des procès, des persécutions, le martyre et la mort. Même l’historien le plus sceptique doit admettre (quelle que soit l’interprétation qu’il en donne par la suite) que quelque chose de semblable au big bang en physique a eu lieu au plan humain.
- Des témoignages toujours actuels
Tous ceux qui confient leur vie à Jésus expérimentent qu’il est vivant aujourd’hui : il leur parle et leur transmet sa force, sa joie, sa paix. Ils font l’expérience d’une vie radicalement changée, où la présence de Jésus rassure, guide et donne une espérance (voir : témoignages). Jésus répond aux prières qui lui sont faites et donne des conseils à ceux qui entendent sa voix.
Si Jésus est Dieu, est-ce si surprenant que la mort ne puisse le vaincre ?
Croire en la résurrection de Jésus : quelle importance ?
La résurrection de Jésus Christ est le fondement de la foi chrétienne. Contrairement aux autres fondateurs de religions, Jésus a dit qu’il était Dieu, plus exactement : Dieu fait homme, incarné sur terre, dépouillé de certains de ses attributs pour se revêtir de notre nature vulnérable, limitée. S’il est véritablement Dieu, alors la mort ne pouvait le retenir. Sa résurrection, pour inouïe et inconcevable qu’elle soit, est le signe qu’il est bien celui qu’il disait être : Jésus est bien Dieu ! Et il nous montre qui est Dieu : un Dieu qui ne fait pas peur, qui aime, relève et pardonne.
Pour le croyant, les promesses de Jésus ne sont donc pas des paroles en l’air. Au contraire : il peut s’y appuyer comme à quelque chose de sûr et c’est cela qui change sa vie. Il peut notamment être certain d’avoir en lui la vie éternelle, c’est-à-dire vivre en la présence de Dieu, dès maintenant puis après la mort. Car la résurrection de Jésus est la preuve qu’il y a une vie après la mort. L’accueillir dans notre vie, c’est avoir l’assurance de notre propre résurrection, de rencontrer Dieu après la mort. Nous pouvons alors démarrer une nouvelle vie en n’ayant plus peur de la mort. Nous avons une espérance qui nous permet de traverser les épreuves de la vie.
Jésus a dit qu’il était mort pour payer nos fautes. S’il a donné sa vie, c’est pour nous offrir la délivrance par rapport au mal qui est en nous. Le mal et la souffrance de ce monde trouvent enfin une solution : celle du triomphe de l’amour et de la vie de Dieu au travers de la résurrection de Jésus. L’amour de Dieu le Père se révèle à nous : sa victoire sur la mort et le mal, c’est la certitude pour nous de pouvoir changer de vie.
Ceux qui croient en Jésus ne suivent pas les principes moraux d’un fondateur mort, mais ils ont une relation vivante et personnelle avec un Dieu vivant. Car c’était la mission essentielle de Jésus : nous permettre de connaître Dieu personnellement (Evangile de Jean ch.17 v. 3). Selon la Bible, Jésus-Christ vit aujourd’hui et bénit la vie de ceux qui lui font confiance. Des multitudes de chrétiens peuvent dire combien l’amour que Jésus leur donne au quotidien, est la force qui les anime pour aider les autres.
Jésus veut nous faire sortir dès maintenant de nos tombeaux : tombeau d’égoïsme, de peur, d’incrédulité, de blessures enfouies. Il nous appelle à la Vie avec un grand “V”. Il nous invite à recevoir son Esprit d’amour et de force, qui changera notre vie. Si vous avez le désir de découvrir Dieu, vous pouvez le faire grâce à Jésus, en ouvrant votre coeur à Jésus et en l’invitant dans votre vie.