Aujourd’hui plus que jamais, les jeunes filles âgées de 14 ans apprennent à se méfier de ce qu’il y a dans leur verre, des garçons étrangers et des scénarios d’horreur qui comprennent un réveil pénible sur un banc avec les vêtements déchirés et les cheveux en bataille.
Elles craignent d’être les victimes du crime parfait : la drogue du viol. Ce produit, très soluble, s’évapore rapidement et ne laisse aucune preuve du crime que votre corps a subi.
La semaine dernière a eu lieu une compétition entre jeunes entrepreneurs. Un groupe de jeunes filles âgées de 14 ans y a présenté son projet, une gloss nommé « Lipsting » qui cause une sensation de brûlure sur les lèvres lorsqu’elles entrent en contact avec un liquide contenant de la drogue du viol.

Lipsting: une idée révolutionnaire née d'une équipe jeune et ambitieuseYarden Kedem, Noam Tamir, Noga Herman, Ofir Ben Guigui, Shoval Bluka et Eliana Hitner sont les six jeunes filles qui ont conçu cette idée, dans le cadre de ISTEAM organisé dans leur école municipale, ORT à Modiin. Dans une conversation avec Yarden Kedem, il est apparu que l’idée de créer ce gloss était née de leur crainte de subir un jour ce genre d’agression.
Il était important pour elles que ce produit soit disponible pour les filles comme pour les garçons, victimes potentielles de harcèlement sexuel et de viol. C’est la raison pour laquelle le gloss sera disponible en trois teintes : rose, rouge et transparent.
Il suffit de trois minutes pour que la drogue du viol agisse sur l’organisme. L’utilisateur/trice du gloss sera immédiatement averti/e de la présence du médicament dans sa boisson. « Notre guide, Inbal Bar, nous a mises en relation avec des chimistes et des scientifiques pour nous aider dans le développement », explique Yarden. Elle ajoute que le gloss n’est pas en mesure d'arrêter le violeur, mais pourra certainement permettre à la victime de s'échapper ou de demander de l'aide.
Aujourd’hui, les ambitieuses jeunes filles sont en contact avec les principales sociétés de cosmétiques ainsi qu’avec les unités de police responsables des agressions pour développer cette idée sur le marché dès que possible.
Source : mako.co.il