31 janvier 2016
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13:00
Il est si facile de succomber au jeu de la médisance! Quelques conseils pour l’identifier et la déjouer dans nos vies.
«Es-tu au courant? Il paraît que le pasteur a été vu avec une autre femme, que Marie a volé de l’argent et que Jean a un problème d’alcool». La propension à répandre des nouvelles semble toute humaine. Avec les réseaux sociaux, ce genre d’informations fait encore plus vite le tour de la planète. Mais à bien y regarder, n’est-ce pas ce que la Bible appelle la médisance, un comportement qui peut gâcher des amitiés ou diviser des Eglises?
Dire certaines vérités, aussi de la médisance
«Bien que ce fléau soit omniprésent et attrayant, nous devons lui résister; non seulement parce qu’il blesse les gens, mais aussi parce qu’il offense un Dieu saint», remarque d’emblée le pasteur Matthew Mitchell dans Résistez à la médisance, (éd. CLC). Le terme«médisance» apparaît peu de fois dans la Bible, mais ce comportement y est jugé sévèrement, l’apôtre Paul la classant dans la catégorie de la méchanceté.
Selon le pasteur, diffuser des mensonges ou ragots que l’on sait faux est de la médisance. Mais également rapporter des faits authentiques pouvant porter préjudice une personne.
Troisième type de paroles mauvaises: les prédictions funestes, telles«qu’il ne trouvera jamais un travail». Tout cela, toujours derrière le dos de la personne.
Matthew Mitchell propose de se poser trois questions avant de parler d’un absent:«Dirais-je la même chose s’il était présent? Est-ce que j’essaie de dissimuler cette conversation? Apprécierais-je que quelqu’un parle de moi de cette façon et à mon insu?». Le pasteur précise toutefois que des parents, des enseignants, des pasteurs voire des dirigeants peuvent être amenés à parler de la mauvaise conduite d’une personne en son absence. «Et ce n’est bien sûr pas un péché de divulguer des choses dans le cadre d’une relation d’aide». Mais dans tous les cas, il s’agit d’appliquer la règle d’or de Jésus, en traitant une personne comme on voudrait être traité.
Y résister, c’est possible!
Pour Matthew Mitchell, la médisance provient clairement du cœur humain: Jésus enseigne que «c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle» (Matt. 12, 34).«La jalousie, la colère ou la haine peuvent en être la cause. A moins qu’il ne s’agisse d’ennui, de fierté ou de peur des gens. Quantité de motivations provenant d’un cœur mauvais peuvent engendrer des propos médisants. La bonne nouvelle est que l’Evangile de Jésus-Christ peut nous en affranchir», développe le pasteur. En effet, Dieu nous a donné un nouveau cœur, le Saint-Esprit vit en nous et Jésus nous rend capables de vivre dans la droiture. Médire reste parfois tentant, mais une promesse est particulièrement encourageante: celle qui affirme que Dieu ne permet pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces (1 Cor. 10, 13). «Notre part est de rechercher cette issue qui sera toujours à notre portée», encourage Matthew Mitchell.
Dire certaines vérités, aussi de la médisance
«Bien que ce fléau soit omniprésent et attrayant, nous devons lui résister; non seulement parce qu’il blesse les gens, mais aussi parce qu’il offense un Dieu saint», remarque d’emblée le pasteur Matthew Mitchell dans Résistez à la médisance, (éd. CLC). Le terme«médisance» apparaît peu de fois dans la Bible, mais ce comportement y est jugé sévèrement, l’apôtre Paul la classant dans la catégorie de la méchanceté.
Selon le pasteur, diffuser des mensonges ou ragots que l’on sait faux est de la médisance. Mais également rapporter des faits authentiques pouvant porter préjudice une personne.
Troisième type de paroles mauvaises: les prédictions funestes, telles«qu’il ne trouvera jamais un travail». Tout cela, toujours derrière le dos de la personne.
Matthew Mitchell propose de se poser trois questions avant de parler d’un absent:«Dirais-je la même chose s’il était présent? Est-ce que j’essaie de dissimuler cette conversation? Apprécierais-je que quelqu’un parle de moi de cette façon et à mon insu?». Le pasteur précise toutefois que des parents, des enseignants, des pasteurs voire des dirigeants peuvent être amenés à parler de la mauvaise conduite d’une personne en son absence. «Et ce n’est bien sûr pas un péché de divulguer des choses dans le cadre d’une relation d’aide». Mais dans tous les cas, il s’agit d’appliquer la règle d’or de Jésus, en traitant une personne comme on voudrait être traité.
Y résister, c’est possible!
Pour Matthew Mitchell, la médisance provient clairement du cœur humain: Jésus enseigne que «c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle» (Matt. 12, 34).«La jalousie, la colère ou la haine peuvent en être la cause. A moins qu’il ne s’agisse d’ennui, de fierté ou de peur des gens. Quantité de motivations provenant d’un cœur mauvais peuvent engendrer des propos médisants. La bonne nouvelle est que l’Evangile de Jésus-Christ peut nous en affranchir», développe le pasteur. En effet, Dieu nous a donné un nouveau cœur, le Saint-Esprit vit en nous et Jésus nous rend capables de vivre dans la droiture. Médire reste parfois tentant, mais une promesse est particulièrement encourageante: celle qui affirme que Dieu ne permet pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces (1 Cor. 10, 13). «Notre part est de rechercher cette issue qui sera toujours à notre portée», encourage Matthew Mitchell.
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