Evangile de Matthieu ch. 9 v 1-8
Jésus revient en Galilée, dans "sa ville" : Capernaüm où il avait demeuré ( 4. 13). On lui apporte un paralytique couché sur un lit. Cet infirme est incapable de s'approcher du Seigneur; mais d'autres ont pris soin de le porter vers le divin médecin. Jésus relève ici leur foi :" elle est grande" ( Marc 2. 1-5) ; elle franchit tous les obstacles pour venir à lui. Le paralytique est maintenant devant le regard de celui devant qui toutes choses sont nues et découvertes.Jésus sait que la maladie de l'âme est bien plus grave que celle du corps, et il veut guérir l'une et l'autre. Il dévoile la racine de tous les maux, de toutes les misères de l'homme : le péché; c'est par là que Jésus commence.
Cet homme doit reconnaître qu'il est pêcheur avant d'être paralytique. Avant même d'entendre la parole de guérison, il reçoit l'assurance du pardon de ses péchés, accordé par celui qui a le pouvoir de pardonner sur la terre, car il est Dieu. Le Seigneur le comble en ajoutant la guérison du corps au salut de son âme.
La foule est présente, toujours prête à manifester des sentiments variés et contradictoires. Les scribes, les pharisiens et les docteurs de la loi qui sont là, ne se sentent ni pécheurs, ni malades. Ils ne discernent pas en Jésus celui-là seul qui peut pardonner toutes les iniquités et guérir toutes les infirmités. ( Ps.103.3).
Cependant, Jésus va les confondre ; il leur révèle d'abord ce qu'il vient de lire dans leur coeur. Il leur montre ensuite sa puissance divine en donnant l'ordre au paralytique de marcher, puis porter son lit. La démonstration est faite qu'il a bien ce droit divin de dire : " Tes péchés sont pardonnés". Mais ces hommes religieux n'ont pa été convaincus ; leur maladie est incurable.