Avec la victoire de François Hollande, les militants socialistes se mettent à rêver d’une nouvelle France. Une France du changement, qui connaîtrait enfin la liberté, l’égalité, et la fraternité. Autant dire que la désillusion est proche…
En regardant et en écoutant les socialistes faire la fête, on se serait cru en 1998, après la victoire historique de l’équipe de France en finale de la coupe du monde. Déjà à l’époque, on rêvait d’une France fraternelle, d’une France «black blanc beur». Mais les rêveurs ont vite déchanté… laissant place à une réalité moins fantasmatique. C’est bien d’aller faire la fête sur les grands places, mais il faut ensuite retourner chez soi pour affronter son quotidien, et les problèmes n’ont pas été effacés, comme par miracle, par l’ivresse de la victoire.
Les buts de Zidane ont mis du baume au cœur pour tous les amateurs de ballon rond, mais n’ont réglé aucun problème social, et il en sera malheureusement de même avec les fausses promesses purement démagogiques du candidat socialiste. La gauche est heureuse de s’être débarrassée de Nicolas Sarkozy. Pourquoi pas ? Après tout, il aura su se faire détester en dérapant à diverses reprises ! Néanmoins, en se débarrassant de lui, ils ne se sont pas débarrassés de la situation de crises qui submerge la France, l’Europe et de nombreux pays du monde entier. Face à ces crises, le programme de la gauche refuse de contraindre les Français à l’austérité… mais que nous proposent-ils en échange… sinon l’obscurité ?
En regardant et en écoutant les socialistes faire la fête, on se serait cru en 1998, à ceci près qu’avec Zidane et ses compères, toute la France était unie pour célébrer la victoire, alors qu’en ce mois de mai 2012, la France est plus que jamais clivée et il faudra bien plus qu’une belle poésie sur le rôle du président pour parvenir à rassembler et à amorcer un vrai changement. Quand on connaît les «cadors» de la gauche, on peut en déduire que la rêverie sera de courte durée.
En regardant et en écoutant les socialistes faire la fête, on se serait cru en 1998, à ceci près, que les patriotes de l’époque n’avaient pas brandi des drapeaux palestiniens, contrairement aux militants du PS qui sont venus écouter François Hollande, à la Bastille. C’est à se demander, si certains ont voté à gauche en pensant à l’avenir de la France ou s’ils avaient d’autres intérêts dans le coeur…
Si Nicolas Sarkozy avait été élu, il n’y aurait pas eu de quoi pavoiser non plus ! Avec cinq années supplémentaires à l’Elysée, il est évident qu’il n’aurait pas ré-enchanté la France. Du reste, son programme ne le promettait pas ! Mais on aurait au moins pu se réjouir de la conservation de certaines valeurs fondamentales. Désormais, pour préserver ces valeurs, il faudra que les chrétiens se mobilisent lors des législatives, afin d’éviter à la gauche, d’obtenir les «pleins pouvoirs».
Enfin, quels que soient les résultats des prochaines législatives, une certitude demeure : plus que jamais, nous devons persévérer dans le combat spirituel et faire entendre courageusement la voix de l’Evangile ! C’est à chacun de nous qu’il appartient de provoquer le réveil, car seul un profond réveil spirituel sera en mesure d’apporter un véritable changement !
La voix évangélique ne jaillira pas de frileuses instances… mais de disciples courageux qui oseront se lever pour répondre à l’appel de Dieu ! Il est plus que temps de se lever !
Paul OHLOTT
milliearuna 07/05/2012 14:32