En Australie, les professeurs d’histoire sont sommés de changer leurs repères temporels et de ne plus se référer à la naissance du Christ. En d’autres termes, cette décision absurde n’a pas été prise en 2011 après Jésus-Christ, mais en 2011 après «l’ère commune»…!
«Avant Jésus-Christ» et «après Jésus-Christ» (BC et AD en anglais) sont désormais des formules interdites dans les écoles australiennes. En effet, le gouvernement travailliste vient d’introduire de nouveaux termes «neutres» dans le programme d’histoire : BCE (avant l’ère commune), BP (avant le présent) et CE (ère commune).
«La brigade politiquement correcte élimine Jésus-Christ», titre The Daily Telegraph, le principal quotidien conservateur du pays, avant d’être repris par le Daily Mail en Angleterre, ainsi que par NovoPress, une agence de presse indépendante. Il semblerait que cela n’ait pas interpellé d’autres médias…
Face à cette nouvelle provocation christianophobe, la polémique n’a pas traîné. Peter Jensen, l’archevêque anglican de Sydney, a dénoncé cette «tentative intellectuellement absurde pour effacer le Christ de l’histoire humaine». Puis, il a rajouté : «C’est absurde parce que la venue du Christ demeure le point fixe des dates et parce que la formule “ère commune” n’a aucun sens et induit en erreur».
Par ailleurs, Christopher Pyne, porte-parole pour l’éducation de l’opposition libérale, a déclaré : «L’Australie est ce qu’elle est aujourd’hui à cause des fondements de notre nation dans l’héritage judéo-chrétien que nous avons reçu de la civilisation occidentale. Se prosterner devant le politiquement correct en retirant “avant Jésus-Christ” et “après Jésus-Christ” des programmes officiels, relève de l’erreur fondamentale de nier qui nous sommes en tant que peuple».
Cette décision fait suite à une volonté du gouvernement Australien de promouvoir «le multiculturalisme». Faut-il comprendre par ce mot fourre-tout qu’il est nécessaire d’éliminer Jésus-Christ pour mieux intégrer les musulmans ? Espérons que les chrétiens réagiront lors des prochaines élections !
Paul OHLOTT