« Vous êtes tranquillement allongé sur votre lit quand tout à coup, boum ! Sortie de nulle part une vague éclate à côté de votre tête. (...) Alors vous priez de toutes vos forces : "Par pitié, sauvez-moi", encore et encore. » Jordan s'est confié à News Channel 3 après son sauvetage miraculeux. Il était considéré comme perdu en mer depuis le 29 janvier 2015.
/http%3A%2F%2Fi2.wp.com%2Fres.cloudinary.com%2Faleteia%2Fimage%2Ffetch%2Fc_fill,g_auto,w_620,h_310/https://aleteiafrench.files.wordpress.com/2015/04/hgau7lnxa6fb-o5-kajxaxjpv8lesqx4bw5agf6wiwo91lopzpnhvk1ygdjjfxfim0lzcvofn0uc9g9xw_ezlbfsilc.jpg?resize=620%2C310&quality=100&strip=all&ssl=1)
GPS à l’eau, épaule cassée...
Le bateau est renversé par la tempête, le mât brisé, tout le matériel électronique, y compris le GPS, tombe à l’eau... Et en plus Louis se brise l’épaule. C’est un marin peu expérimenté, mais son bateau résiste et le pilote aussi. Il se montre d’une endurance peu commune. Son père, Frank Jordan, explique : « Mon fils est de constitution robuste ! C’est un homme fort pas seulement physiquement mais également spirituellement ! ». Il l’a amplement prouvé au cours de cette épreuve.
Après avoir fini les maigres vivres dont il disposait, Louis a survécu en se nourrissant de petits crabes ramassés sur des algues et de poissons pêchés avec une technique originale : « Ils n’étaient pas très coopératifs, mais j’ai découvert qu'ils étaient attirés par le linge que je lavais dans l’eau, explique-t-il. Je pouvais alors les attraper avec une épuisette ». Il a dû aussi renouveler sa réserve d’eau douce en récupérant les gouttes de pluie, une opération moins facile qu’il y paraît : « À chaque fois que j'en récoltais un peu, une vague écrasait le bateau et polluait mon eau fraîche avec du sel ». Là encore, il lui a fallu de la patience et de la persévérance pour ne pas se déshydrater...
La Bible de bout en bout
Le naufragé priait tout le temps et assure : « Ce qui m’a soutenu, c’est la Sainte Bible. Je l’ai lue de bout en bout ». Finalement sauvé par un porte-conteneurs battant pavillon allemand, il propose immédiatement au capitaine du navire ses services afin de le remercier de l’avoir sauvé. Le marin refuse : le naufragé a perdu près de 20 kilos dans l’aventure, et a surtout besoin de se refaire une santé !