Il dit également qu’une multitude d’indices convergent vers la notion que le Président turc, Recep Tayyip Erdogan, a ordonné le lancement d’un programme nucléaire militaire dans son pays, bien que la Turquie ait toujours dénié avoir de telles intentions.
Il cite l’exemple de la construction de deux centrales nucléaires. Alors qu’il est traditionnellement d’usage, au terme de ce type de projets, que les pays donneurs d’ordre confient également le soin de la production de l’uranium et du retraitement des déchets nucléaires aux firmes qui ont édifié les centrales, la Turquie n’a rien signé avec ses partenaires, le russe Rosatom, le français Areva et le japonais Mitsubishi. Selon Rühle, il s’agit d’un signe qui montre que les Turcs ont l’intention de se charger eux-mêmes de la production de leur uranium, et du retraitement des déchets nucléaires afin d’en extraire les 1% de plutonium qu’ils contiennent pour les besoins de cet arsenal atomique.
Dans ce domaine, ils pourraient bénéficier du soutient technique du Pakistan, un pays allié qui coopère déjà avec la Turquie sur le plan scientifique, et qui dispose lui-même de l’arme atomique.
Enfin, Rühle note que la Turquie a lancé un programme de développement de missiles moyenne portée. Or, il affirme que ce type d’armement ne convient que pour des armes de destruction massive, en raison de leur charge et de leur manque de précision.
Source Express.be